Gabriel Attal dit refuser que l'identité française "puisse se diluer ou se dissoudre"

Dans son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier, le Premier ministre a souligné son envie de sauvegarder la culture française. Il a notamment cité son attachement aux agriculteurs.

Le Premier ministre Gabriel Attal a, dans son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier, fait la part belle à la culture française, qu'il assure souhaiter sauvegarder.

"Dans un monde ou tout s'accélère et se transforme, je refuse que notre identité puisse se diluer ou se dissoudre", a-t-il lancé aux députés ainsi qu'aux Français dans son allocution.

Le Premier ministre assure que "la France a son rang à tenir, sa voix à faire entendre, sa singularité à imposer: nous avons une fierté française à maintenir, une fierté européenne à consolider", a poursuivi le chef du gouvernement, répétant son souhait d'"affronter pour avancer".

Que doit-on retenir du discours de politique générale de Gabriel Attal?

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Risque de fracture

Parmi ces éléments de fierté, il y a pour Gabriel Attal les agriculteurs. Le Premier ministre leur a lancé un message saluant un groupe incarnant "des valeurs fondamentales comme le travail, l'effort et la liberté d'entreprendre". Une déclaration qui fait évidemment écho à la crise du monde agricole, ces dix derniers jours.

Un mot a également été adressé aux élus de proximité. Gabriel Attal a justement rappelé en faire partie depuis une décennie, en tant que conseiller municipal de Vanves.

Épidémie de covid, menace terroriste, inflation... Gabriel Attal a reconnu un "passage difficile" ayant entraîné des divisions au sein de la société française. Pour s'en sortir, le gouvernement souhaite particulièrement parler à "ces Français qui ont le sentiment d'avoir tous les devoirs, quand les autres ont tous les droits".

Dans son discours, plusieurs grands chantiers ont été cités par le nouveau chef du gouvernement: "désmicardiser" la France via une réforme des bas salaires, faciliter l'accès aux services publics ou encore un "choc d'offre" sur le logement.

Le gouvernement est cependant déjà menacé par une motion de censure. Avant la prise de parole de Gabriel Attal, la présidente de l'Assemblée nationale a annoncé la réception d'une motion de censure déposée par les députés de la gauche.

Tom Kerkour avec AFP