CAFE POLITIQUE - Vent de fronde au PS

Une quinzaine d'élus socialistes rappelle au président que dans socialiste, il y a "social". - -
Gronde au PS
"Il est urgent de remettre l'agenda économique et social en tête des priorités de l'action gouvernementale", écrivent, dans une lettre publiée lundi par Le Parisien-Aujourd'hui en France et adressée au président de la République, une quinzaine de députés socialistes.
Ces élus soulignent "l'aspiration légitime des salariés et des ouvriers modestes à améliorer leurs conditions de vie matérielles". Les frondeurs soulignent "le scepticisme croissant des couches populaires et moyennes, qui ont pourtant joué un rôle-clé dans l'élection de François Hollande". C'est là en somme une critique à peine voilée du tournant social-libéral pris par la politique de François Hollande et déjà dénoncé à la gauche de la gauche, par le PCF ou le Front de gauche.
Retour judiciaire à l'envoyeur
Un homme de 54 ans, sans emploi et souffrant de problèmes psychiatriques, comparaît lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir envoyé des lettres de menaces de mort la plupart du temps accompagnées de munitions de 9 mm à des personnalités, dont Nicolas Sarkozy.
Il est soupçonné d'avoir envoyé près d'une quarantaine de ces courriers, principalement en 2009, à l'ancien chef de l'Etat mais aussi à Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie et Christine Albanel alors ministres, ou encore au sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc.
L'axe Borloo-Kerry
John Kerry guest star d'un rassemblement de l'UDI, le nouveau parti centriste de Jean-Louis Borloo ? L'hypothèse est évoquée sur RTL par la journaliste Alba Ventura. Selon Le Lab d'Europe 1, Le candidat démocrate battu par Geoge W. Bush à l'élection présidentielle de 2004, pourrait ainsi venir à Strasbourg, lors d'une "démonstration de force" organisée par le parti centriste. Problème, si John Kerry succède à Hillary Clinton aux Affaires étrangères des Etats-Unis, d'autres priorités s'imposeront sans doute à lui.
Copé appelle à la pluralité
Jean-François Copé multiplie les concessions pour l'organisation d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP. Après avoir accepté un vote en septembre prochain, le président élu mais contesté de l'UMP déclarait sur iTélé qu'il "souhaite qu'on abaisse le seuil des parrainages afin qu'il y ait plusieurs candidats qui puissent se présenter".