Gouvernement italien: sur Twitter, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan jubilent

Giuseppe Conte: Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles, a annoncé mardi soir sur son blog avoir proposé le nom du juriste de 54 ans au président italien pour diriger le gouvernement d'alliance avec la Ligue.

Agé de 54 ans, M. Conte est un juriste universitaire, spécialiste du droit civil et administratif. Inconnu du grand public, il avait été présenté avant les élections du 4 mars par le M5S comme possible ministre chargé de "débureaucratiser" la fonction publique.

"Le grand retour des Nations"

Peu après cette annonce, les premières réactions se sont fait entendre en France, et particulièrement à la droite de l'échiquier politique. Sur son compte Twitter, la présidente du Front national Marine Le Pen, qui n'a jamais caché sa proximité avec les idées de la Ligue italienne, ouvertement islamophobe et anti-Europe, s'est réjouie: "Après le FPÖ en Autriche, la Ligue en Italie. Nos alliés arrivent au pouvoir et ouvrent des perspectives époustouflantes, avec en ligne de mire le grand retour des Nations !".

A sa suite, Louis Aliot, député du parti d'extrême-droite a réagi sur le réseau social, estimant que ce gouvernement italien annonçait l'avènement d'une "autre Europe, celle des peuples, des nations et des projets". 

En mars, Marine Le Pen avait déjà félicité le chef de la Ligue, Matteo Salvini, pour sa victoire aux législatives, saluant un "réveil des peuples". Interrogé sur BFMTV ce lundi, Jordan Bardella, le porte-parole du Front national a estimé que Matteo Salvini était "l'un des alliés du FN" au Parlement européen. 

L'Europe "des peuples, des nations, des projets"

Sur Twitter toujours, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a quant à lui souhaité "bonne chance au nouveau Premier ministre", saluant, "une occasion historique de rendre le pouvoir au peuple et de passer d'une Union européenne austéritaire et immigrationniste à une belle coopération d'Etats-Nations souverains rassemblés autour de projets concrets". 

Le responsable Les Républicains Jean Leonetti, ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, s'est quant à lui contenté de dire: "Plutôt que de donner des leçons à l'#Italie devenue ingouvernable, les dirigeants de l'#Europe devraient réfléchir aux raisons qui ont poussé un pays fondateur à la rejeter #immigration. Pour une #Europe des peuples et des projets". 

C.R. avec AFP