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L'essentiel de l'actu du 15 janvier 2014: les "moments douloureux" du couple Hollande-Trierweiler et Bouteflika hospitalisé

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Pour assurer à la machine à café dès votre arrivée au bureau, BFMTV.com a sélectionné les infos dont vous allez entendre parler aujourd’hui.

> Face à la presse, Hollande élude les questions sur sa vie privée...

François Hollande pendant sa conférence de presse, mardi 14 janvier, à l'Elysée.
François Hollande pendant sa conférence de presse, mardi 14 janvier, à l'Elysée. © -

Le couple Hollande-Trierweiler traverse des "moments douloureux", selon le chef de l'Etat lui-même, qui a promis de clarifier la situation d'ici le 11 février et son déplacement aux Etats-Unis. Mardi, le président de la République a rapidement éclipsé cette question sur sa vie privée, la première posée par les journalistes lors de la grande conférence de presse qui s'est tenue à l'Elysée, et ce moins d'une semaine après les révélations du magazine Closer sur la supposée relation qu'entretiendrait François Hollande avec la comédienne Julie Gayet.

"Chacun dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves, c'est notre cas, ce sont des moments douloureux mais j'ai un principe: c'est que les affaires privées se traitent en privé", a ainsi martelé le chef de l'Etat, précisant qu'il ne s'agissait ni du "lieu" ni du "moment" pour répondre à cette question, avant de préciser que son "indignation" était "totale".

Concernant l'état de santé de Valérie Trierweiler, hospitalisée depuis vendredi, François Hollande a été plus que bref: "Elle se repose, je n'ai pas d'autre commentaire à faire", a-t-il simplement déclaré.

> ...et dessine un vaste projet en matière d'économie

François Hollande pendant sa conférence de presse, mardi 14 janvier, à l'Elysée.
François Hollande pendant sa conférence de presse, mardi 14 janvier, à l'Elysée. © -

Pendant sa conférence de presse, François Hollande a longuement développé ses annonces en matière d'économie, donnant des précisions sur son fameux "pacte de responsabilité". Le président de la République a notamment choisi de faire un geste important en direction des entreprises, auxquelles il a promis un allègement des charges de 30 milliards d'euros en annonçant la la disparition des cotisations familiales d’ici à 2017, pour les entreprises et les travailleurs indépendants.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a annoncé une nouvelle étape de la décentralisation, avec des transferts de compétences vers les régions, dont le nombre actuel, 22, serait susceptible d'"évoluer". Objectif: "en finir avec les doublons" et aider la diminution des dépenses publiques de 50 milliards d'euros entre 2015 et 2017.

Malgré ce tournant affiché dans sa politique économique, le chef de l'Etat a réfuté l’étiquette de "social-libéral", se définissant toujours comme un "social-démocrate".

>> Hollande: ce qu'il faut retenir de sa conférence de presse

> Bouteflika hospitalisé à Paris

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika en septembre 2013.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika en septembre 2013. © -

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a été admis à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, lundi, a annoncé la présidence algérienne dans un communiqué diffusé mardi.

Selon le texte du communiqué officiel, il s'agirait d'une simple visite médicale de routine. "Pour parachever son bilan de santé, initié à Alger, et dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l'hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu'au vendredi 17 janvier 2014", indique ainsi la présidence algérienne.

Le président algérien avait en effet déjà été admis au Val-de-Grâce en avril 2013, après une petite attaque cérébrale, avant d'être transféré en mai à l'institution nationale des Invalides, à Paris, où il est resté en convalescence jusqu'au 16 juillet, date de son retour à Alger.

> Verdict dans l'affaire de la fusillade de Carcassonne

L'ancien sergent Nicolas Vizioz (d.) et le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Pothier, tous deux prévenus, dans la salle d'audience de la cour d'appel de Montpellier, le 5 décembre.
L'ancien sergent Nicolas Vizioz (d.) et le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Pothier, tous deux prévenus, dans la salle d'audience de la cour d'appel de Montpellier, le 5 décembre. © -

La Cour d'appel de Montpellier va rendre son verdict, mercredi, dans l'affaire de la fusillade accidentelle du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de Marine Carcassonne, qui avait fait 16 blessés lors d'une démonstration, en juin 2008.

Le 5 décembre dernier, cinq peines de prison avec sursis avaient été requises à l'encontre des militaires impliqués dans cette fusillade involontaire. Deux ans de prison avec sursis ont été requis contre le sergent Nicolas Vizioz, un ancien du groupement des commandos parachutistes, âgé aujourd'hui de 33 ans, qui avait ouvert le feu sur le public, le 29 juin 2008, avec une arme chargée à la fois de balles réelles et de balles à blanc.

> Deuxième et dernière journée de référendum en Egypte

Des forces de sécurité égyptiennes déployées mardi matin devant un bureau de vote du Caire.
Des forces de sécurité égyptiennes déployées mardi matin devant un bureau de vote du Caire. © -

Pour la seconde journée consécutive, les Egyptiens sont appelés aux urnes pour se prononcer sur une nouvelle Constitution, six mois après la destitution de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, par l'armée.

Mardi, pour la première journée de vote, les Egyptiens se sont déplacés en masse pour voter, notamment au Caire, et ont affiché quasi-unanimement leur préférence pour le "oui" au texte constitutionnel, rédigé par une commission nommée par le gouvernement d'interim, mis en place par le général Abdel Fattah al-Sissi dès le 3 juillet dernier, jour du renversement de Mohamed Morsi. Depuis, les partisans du président déchu sont la cible d'une répression, souvent violente, par le pouvoir militaire.

Pour assurer la sécurité du scrutin, le gouvernement avait annoncé le déploiement de 160.000 soldats et 200.000 policiers.

A.S.