Macron appelle à ne "rien céder au racisme, à l'antisémitisme"
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"Nous avons un président qui est toujours hors-sol", avance Fabien Roussel
Le candidat communiste à la présidentielle a réagi au discours d'Emmanuel Macron 3 semaines avant la présidence tournante de l'UE.
"On a un président de la République qui est toujours hors-sol dans la mesure où la question du pouvoir d'achat ne se pose pas qu'en France. 70 millions de personnes sont en situation de pauvreté, 16% en tout dans l'Union européenne", a avancé le secrétaire national du PCF sur BFMTV.
"Rien que cette situation devrait être un objectif en soi. De lutter contre les inégalités, d'avoir l'objectif d'éradiquer la pauvreté de l'Union européenne... Il n'a même pas parlé d'évasion fiscale", a encore regretté le député.
Discours de Macron sur l'UE: Yannick Jadot dénonce "beaucoup de blabla" et "rien de concret"
Invité sur France 2 à réagir à la conférence de presse d'Emmanuel Macron sur l'Union européenne, Yannick Jadot a assuré qu'il avait entendu "beaucoup de blabla" mais "rien de concret".
"Plutôt que de démarrer sur la peur de l'Europe face à l'immigration, j'aurais aimé que le président de la République nous parle d'investissements, de climat", a regretté le candidat EELV à l'élection présidentielle.
Le député européen a de plus assuré que la France était très en retard par rapport aux engagements européens pour la réduction des gaz à effet de serre, et dénoncé le fait qu'Emmanuel Macron n'engage pas plus la responsabilité du pays sur la question.
Immigration: pour Julien Odoul, "il n'y a aucun changement avec la philosophie d'Emmanuel Macron"
Julien Odoul assure que les différentes annonces d'Emmanuel Macron concernant l'immigration et un "paquet migratoire" ne présentent "aucun changement" par rapport à la philosophie habituelle du président de la République.
"Clairement, est-ce qu'il annonce l'arrêt de l'immigration? Évidemment non. Est-ce qu'il annonce la fin des pompes aspirantes de l'immigration qui conduisent des centaines de milliers de migrants à venir en Europe? Évidemment non", assure le porte-parole du Rassemblement National sur BFMTV.
Il a de plus accusé Emmanuel Macron d'utiliser la présidence tournante de l'Union européenne pour "faire campagne". "Ça va poser un certain nombre de problèmes, d'ambiguïtés, et ça peut fausser la campagne présidentielle", a regretté Julien Odoul.
Discours de Macron sur l'UE: "c'est totalement plat et routinier"
Jean-Luc Mélenchon, le candidat La France insoumise à la présidentielle, a sévèrement critiqué la conférence de presse d'Emmanuel Macron à 3 semaines de la présidence tournante française de l'Union européenne.
"C'est un discours totalement plat, routinier. Rien de neuf sous le soleil. C'est ce qu'il s'est déjà dit cinquante fois (...) C'est assez triste", a commenté le député à l'Assemblée nationale au micro de BFMTV.
Le parlementaire a en outre regretté que le président de la République n'ait pas eu un mot sur l'articulation entre défense européenne et défense française, sur les licences libres pour les vaccins ou encore sur l'annulation de la dette des pays africains.
Emmanuel Macron a annoncé un sommet entre l'Union africaine et l'UE à Bruxelles en février.
"Il ne faut rien concéder au racisme, à l'antisémitisme et à la manipulation de nos valeurs", juge Emmanuel Macron
Interrogé sur une éventuelle candidature en 2022, Emmanuel Macron a botté en touche tout en donnant son point de vue sur Eric Zemmour, sans le nommer.
"Quand les vents mauvais se lèvent, il est légitime que toutes les voix s'expriment mais le rôle de nos institutions est de tenir le pays là où il doit être. Ne rien concéder au racisme, à l'antisémitisme, ni à la remise en cause de nos valeurs ni à la manipulation de notre histoire (...) avec calme et autorité", a d'abord estimé le président.
"Mon rôle est de continuer à agir au service de notre peuple pour accompagner, protèger, accompagner notre unité. Quelque soit les choix démocratiques du printemps prochain, la controverse, c'est l'esprit français, mais la haine, c'est la haine de la France. Le rôle du président de la République, c'est d'éviter cela", a conclu Emmanuel Macron après plus de 2h30 de discussion.
Alors que plusieurs pays boycottent les JO, "il ne faut pas politiser le sujet", estime Macron
Alors le Canada, le Royaume-Uni et Etats-Unis vont boycotter diplomatiquement les JO d'hiver à Pékin, Emmanuel Macron ferme la porte à un comportement similaire de la part de Paris.
"Il faut savoir raison garder. De quoi parle-t-on ? (...) Personne à travers le monde est en train de dire “on n’envoie pas nos sportifs", a estimé le président.
"Je pense qu’il ne faut pas politiser ce sujet, surtout quand c’est pour prendre des mesures toutes petites et symboliques", a encore ajouté le chef de l'Etat.
"On ne peut pas dire j'aime l'Europe mais les traités ne s'appliquent pas chez nous", pour Macron
Interrogé sur le clivage entre pro-européens et eurosceptiques à 5 mois de la présidentielle, Emmanuel Macron a estimé qu'"on ne peut pas dire j'aime l'Europe, mais j'aime pas son édifice juridique ; j'aime l'Europe, mais les traités ne s'appliquent pas chez nous".
"Je suis fier d'être européen quand je regarde la crise sanitaire parce que nous nous sommes battus", a encore avancé Emmanuel Macron.
Tensions avec Boris Johnson: "j'ai terriblement envie d'avoir un gouvernement qui souhaite travailler de bonne foi"
Alors que les tensions se sont multipliées avec Londres ces dernières semaines, Emmanuel Macron a tenu des propos sévères.
"J'aime la Grande-Bretagne et son peuple, mais j'ai envie d'un gouvernement qui souhaite travailler de bonne foi".
"Nous avons besoin d'un réengagement britannique" sur les questions migatoires, a encore jugé le président
Macron répond à Zemmour sans le nommer: "respecter les Français, c'est avoir une certaine idée de la grandeur de la France"
Interrogé sur les polémiques qui émaillent la candidature d'Eric Zemmour, Emmanuel Macron a d'abord botté en touche.
"Il n'appartient pas au président de qualifier ou de disqualifier un candidat à une élection à venir. C'est au peuple francais de décider souverainement. Il y a des règles, elles sont contrôlées par le juge (...) et c'est au peuple souverain de choisir", a expliqué le président.
Avant d'ajouter : "je ne dirai qu’une chose, c’est que notre pays est un vieux pays fait de valeurs, de culture, de combats, et qu’il s’est à chaque fois grandi d’avoir su regarder ses défaites, mais aussi d’avoir su consolider ses valeurs. Et aimer la France et respecter les Français, c’est au fond avoir une certaine idée de la grandeur de la France".
Révision constitutionnelle de Pécresse sur l'immigration: "je suis pour le pragmatisme en la matière", répond Macron
Alors que Valérie Pécresse a fait de la lutte contre l'immigration illégale l'un des piliers de sa campagne en proposant un projet de révision constitutionnelle, Emmanuel Macron ferme la porte à toute proposition de ce type pendant sa future campagne en 2022.
"Je n'ai pas fait le choix d'une réforme de la Constitution. (...) Je suis pour le pragmatisme en la matière (...). Après, il appartient à chacun d'éclairer le débat. (...) Il faut savoir ce qu'on peut modifier et à quelle échelle utile", a avancé le président.
L'immigration ne doit pas être "un débat tabou pour les uns, ou totem pour les autres", a-t-il encore ajouté.
"Je travaillerai jusqu'à la fin du mandat"
"Le mandat que m'ont confié les Français et les Françaises, je l'exercerai jusqu'au dernier quart d'heure", répond Emmanuel Macron, interrogé à nouveau sur le calendrier de cette présidence française de l'Union européenne, en pleine élection présidentielle.
"Les défis qui sont les nôtres, qu'ils soient sanitaires, migratoires, énergétiques..., impliquent des choix", explique le président de la République. "Dites-moi la date à laquelle il faut s'arrêter de travailler démocratiquement? C'est la fin du mandat. Je travaillerai jusqu'à la fin du mandat."
"Et il y a parfois des choix importants qu'il faut faire, quelques semaines ou quelques mois avant la fin d'un mandat", poursuit-il. "Si je suis devant cette situation, je le ferai et donc étant président démocratiquement élu avec un terme, j'agirai en cette condition jusqu'à ce terme."
Emmanuel Macron parle de "progrès" avec la Pologne
Interrogé sur les tensions entre la Pologne et la Commission européenne, Emmanuel Macron a estimé qu'il "faut s'interroger sur l'ébranlement des confiances et la remise en cause de ce qui est une évidence".
Mais il ne faut pas "couper quand ça va pas", excluant une sortie de la Pologne de l'UE. Il faut "combattre ces idées en profondeur" tout en gardant "l'unité" et la "discussion", a encore estimé le président.
Emmanuel Macron a bon espoir d'obtenir "des compromis" avec Orban
Alors qu'Emmanuel Macron se rendra lundi prochainà Budapest pour la première fois depuis son élection, le président a évoqué sa relation avec Viktor Orban.
"ll peut y avoir des désaccords profonds, et il y en a, mais notre devoir dans les prochains mois est de permettre à l'Europe d'avancer", a estimé le président. Il espère "trouver des compromis avec les 27" sur des sujets comme la souveraineté aux frontières.
Présidence tournante pendant la présidentielle: "nous n'avons pas choisi ce calendrier"
Attaqué par Valérie Pécresse et Yannick Jadot sur le calendrier de la présidence tournante pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron se défend.
"Nous n'avons pas choisi ce calendrier. Il est le fruit de la mise en œuvre du Brexit. Les pays qui viennent avant et après ont eux-mêmes des périodes électorales", a ainsi avancé le président.
"Il nous faut tenir notre rôle avec l'esprit de responsabilité en considérant que c'est la France, qu'il y a aussi une continuité", a expliqué le président de la République. "Peut-être que la politique de la France changera, à coup sûr la France restera la France, en tout cas je ferai tout pour et je le ferai dans les prochains mois jusqu'aux échéances électorales qui sont les nôtres."
Emmanuel Macron veut un "service civique européen" de six mois pour les moins de 25 ans
Le chef de l'État appelle à mettre en œuvre du "service civique européen pour les moins de 25 ans". "Il nous faut enclencher la mise en œuvre concrète de cette initiative qui vient de la jeunesse".
Macron appelle à "forger une histoire de notre Europe" face aux "révisionnismes"
Le président de la République veut réunir un comité d'historiens de différents pays européens pour bâtir en toute indépendance une "histoire mondiale de l'Europe", afin de contrer le "révisionnisme historique" qui "remet en cause notre histoire et nos responsabilités dans cette histoire".
Macron veut négocier "un instrument européen de lutte contre la déforestation importée"
Emmanuel Macron a indiqué vouloir faire "avancer les négociations sur la mise en place d'un instrument européen de lutte contre la déforestation importée" durant la présidence française de l'Union européenne au premier semestre 2022.
"Cet instrument "visera à interdire l'importation dans l'Union européenne de soja, boeuf, huile de palme, bois, cacao, café, quand ils contribuent à la déforestation" dans leurs pays de production, a déclaré le chef de l'Etat.
Emmanuel Macron appelle à un système "tirant vers un salaire minimum décent en Europe"
Le président veut avancer pendant la présidence tournante sur la directive des salaires minimum.
"Elle ne fixe pas un salaire minimum mais elle tire tous les bas salaire vers le haut et elle sera au coeur de notre présidence (...) pour tirer vers un salaire minimum décent en Europe."
Emmanuel Macron veut déployer une taxation carbone aux frontières de l'UE
"L'un de nos objectifs sera la mise en place du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières qui permet justement de conduire une transition pour l'ensemble de nos industries tout en gardant notre compétitivité", a annoncé Emmanuel Macron.
"Cela consiste à à dire que nous allons demander des efforts, les accompagner mais nous allons continuer à importer des biens qui viennent de pays qui ne font pas forcément encore ces efforts. Et bien, nous compenserons à nos frontières le différentiel (...). Concilier compétitivité industrielle et urgence climatique, c'est ce que nous voulons parachever sous présidence française", a continué d'expliquer le locataire de l'Elysée.
Macron veut atteindre l'objectif de réduction de 55% des émissions de CO2 d'ici 2030
"Il nous faut inventer les solutions de décarbonation de notre économie qui soient compatibles avec un agenda de croissance. Le 14 juillet dernier, la commission européenne a présenté un ensemble de textes législatifs traduisant concrètement notre objectif de neutralité carbone d'ici 2050 et de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030", a insisté Emmanuel Macron.
"La présidence francaise doit faire avancer ces textes et nous souhaitons ne pas perdre une minute parce qu'il s'agit d'une urgence absolue (..) pour concilier développement économique et urgence climartique", a encore avancé le locataire de l'Elysée.
Il faut lutter contre "les interférences et les manipulations" dans les Balkans
"Nous organiserons au mois de juin une conférence sur les Balkans occidentaux. (...) Cette région est traversée par de nouvelles tensions. L'histoire y est de retour, le tragique aussi et nous avons une responsabilité toute particulière", a d'abord jugé le président.
"Nous devons y mener une politique de réengagement mais aussi d'investissement (...) pour lutter contre les interférences, les manipulations qui sont le fait de plusieurs puissances régionales qui cherchent à travers les Balkans à déstabiliser l'Europe", a encore expliqué Emmanuel Macron.
"Je crois que ce travail qui est un travail politique et économique est un véritable agenda de souveraineté pour notre Europe. On ne pourra pas bâtir l'Europe de paix des 50 prochaines années si nous laissons les Balkans occidentaux dans la situation dans laquelle ils sont aujourd'hui", a décrypté le chef de l'Etat.
Macron annonce un Sommet entre l'Union africaine et UE en février à Bruxelles
"Nous organiserons un sommet entre l'Afrique et l'Union européenne qui se tiendra en février à Bruxelles et qui réunira les dirigeants (...) de l'Union africaine et européens. L'objectif de de ce sommet est de refonder en profondeur la relation (...)", a d'abord annoncé le président.
Cette relation "doit s'appuyer sur plusieurs axes. D'abord refonder un new deal économique et financier avec l'Afrique (...). Nous devons, nous Européens, aller au bout de la solidarité avec les Africains (...). Il y a 300 milliards d'euros de besoin de financement pour les pays africains. Car elles ont les conséquences économiques et financieres de la Covid-19 et une explosion démographique à embrasser", a estimé Emmanuel Macron.
Le président souhaite "porter la création d'un mécanisme de soutien d'urgence aux frontières"
"Nous souhaitons porter la création d'un mécanisme de soutien d'urgence aux frontières. Quand un état membre doit soudainement faire face à une crise qui exige de renforcer les frontières extérieures de l'Union, il doit pouvoir compter sur l'appui de Frontex mais aussi le renfort solidaire des Etats-membres avec des policiers et des gendarmes (...)", a expliqué Emmanuel Macron.
"On a eu l'occasion de le faire quand certains de nos partenaires ont appelé au secours (...). Mais les réponses sont trop tardives. Il nous faut créer véritablement ce mécanisme de soutien", a encore avance le chef de l'Etat, en faisant référence aux tensions aux frontières de la Biélorussie.
Emmanuel Macron veut une "réforme de l'espace Schengen" pour avoir "une politique cohérente"
"Nous initierons une réforme de l'espace Schengen. (...) C'est la mise en place d'un pilotage politique de l'espace Schengen comme pour la zone euro. (...) C'est en effet de la crédibilité européenne qui est en jeu (...) pour avoir une politique cohérente de la maitrise de nos frontières extérieures", a expliqué Emmanuel Macron.
"Ceci s'appuie sur une réforme que nous sommes en train de parachever avec des textes qui permettent d'améliorer le fonctionnement interne de cet espace", a encore précisé le président.
Macron plaide pour une Europe "puissante, libre de ses choix et maître de son destin"
"S'il fallait résumer en une phrase l'objectif de cette présidence, il faut passer d'une Europe de coopération à l'intérieur de nos frontières à une Europe puissante, libre de ses choix et maître de son destin", a expliqué Emmanuel Macron.
"Pour la première fois, des questions existentielles nous sont posées Elles imposent de profondément transformer notre organisation", a encore avancé le président.
Un slogan et une nouvelle pièce de 2 euros pour la présidence tournante
Clément Beaune, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, a dévoilé quelques minutes après le début de la conférence de presse d'Emmanuel Macron le slogan de la présidence tournance de l'UE: "relance, puissance, appartenance".
Il a également dévoilé le nouveau modèle d'une pièce de 2 euros qui se retrouvera dans le porte-monnaie des Français à partir du 1er janvier prochain. "C'est la première fois que nous changeons le dessin de cette pièce" pour les 20 ans de l'Euro, a encore souligné Clément Beaune.

"Notre rôle sera d'être les dépositaires d'une harmonie entre les 27 pays", avance Emmanuel Macron
Pour le début de sa conférence de presse, le président a expliqué que la présidence tournante de la France est "un évènement rare qui n'a lieu que tous les 13 ans."
"Tous les 13 ans, c'est un rôle qui qui consiste à pousser nos priorités, nos ambitions, notre propre agenda. Mais notre rôle sera aussi d'être les dépositaires d'une forme d'harmonie" entre les pays de l'UE, a encore avancé Emmanuel Macron.
La conférence de presse d'Emmanuel Macron commence
Emmanuel Macron commence à s'exprimer pour cette conférence de presse autour de la présidence tournante française de l'Union européenne.
C'est seulement le second raout de ce type depuis son arrivée à l'Elysée.
Le chef de l’Etat a annoncé aujourd'hui que les priorités de la présidence française tourneraient autour de trois axes : "Relance, puissance et appartenance."
L'agenda européen d'Emmanuel Macron chargé jusqu'à Noël
Si la France prend officiellement la présidence tournante de l'UE le 1er janvier, Emmanuel Macron va multiplier les rendez-vous avec ses homologues dans les prochains jours.
Il rencontrera ce vendredi le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, qui fera son premier déplacement international à Paris vendredi.
Lundi, le président se rendra pour la première fois en Hongrie pour rencontrer le Premier ministre Viktor Orban, avant le sommet européen des 16 et 17 décembre
Les échanges entre les dirigeants seront particulièrement scrutés. Eric Zemmour et Marine Le Pen ont tous deux été reçus à Budapest tandis que l'Union européenne a multiplié les sanctions vis-à-vis de la Hongrie.
"L'intérêt des Français aurait été que Macron ne prenne pas cette présidence en pleine campagne", attaque Valérie Pécresse
Quelques heures après la publication de sa tribune sur l'Europe dans Le Monde, Valérie Pécresse regrette le calendrier de la présidence tournante de l'Union européenne.
"L'intérêt de la France et des Francais, ça aurait été qu'Emmanuel Macron ne prenne pas cette présidence française de l'UE en pleine campagne présidentielle", a d'abord jugé la candidate des Républicains.
"L'interêt de la France (...) aurait été que cette présidence qui n'arrive qu'une fois tous les 14 ans soit repoussée de quelques mois pour donner de la force au nouveau président élu qui aurait pu du coup impulser une nouvelle politique", a encore jugé la présidente de la Région Île-de-France.
Karima Delli craint qu'Emmanuel Macron se serve de l'Europe "comme d'un strapontin pour la présidentielle"
L'eurodéputée écologiste Karima Delli met en garde le président sur BFMTV.
"La présidence tournante française de l'UE ne doit pas se résumer à la volonté d'Emmanuel Macron d'utiliser l'Europe comme un strapontin pour la présidentielle. C'est très important parce que cette présidence va être sous l'épée de Damoclès de la candidature ou non de Monsieur Macron", a d'abord estimé l'élue.
"Il ne doit pas faire ce qu'il reproche à d'autres dirigeants comme la Hongrie ou la Pologne. C'est-dire rabaisser des enjeux européens pour régler des enjeux nationaux", a encore estimé la parlementaire européenne, en faisant référence aux relations compliquées qu'entretiennent ces pays aux institutions bruxelloises.
"Après cette présidence française, il faudra attendre 13 ans (pour que la France la dirige à nouveau). C'est maintenant que tout se joue pour relever le défi climatique. C'est pas dans 13 ans, c'est maintenant. L'Europe sociale, la réindustrialisation, c'est maintenant, pas dans 13 ans", a insisté Karima Delli.
Valérie Pécresse défend sa vision de l'Union européenne et attaque Emmanuel Macron
A quelques semaines de la présidence tournante française de l'UE, Valérie Pécresse signe une tribune sur sa stratégie européenne dans Le Monde. Elle y décline son programme tout en jugeant sévèrement l'action de l'Élysée.
La candidate des LR prône une refonte de l'accord de Schengen, la fin des élargissements de l'UE "notamment pour la Turquie", et un "plan Marshall" pour l'Afrique, "adossé notamment aux entreprises européennes".
Elle adresse également des piques au président, estimant que "pour peser en Europe, la France doit en finir avec cette image d'arrogance qui lui colle à la peau depuis le début de la présidence Macron".
Retrouvez ici notre article qui explique le contenu de ce texte.
Pourquoi la présidence tournante de l'Union européenne est importante pour la France
La France prendra, au 1er janvier, la tête de la présidence du Conseil de l'Union européenne pour six mois, en collaboration avec la République Tchèque et la Suède qui lui succéderont.
Emmanuel Macron compte utiliser cet outil pour faire avancer certains chantiers comme la relance économique et réformer les accords de Schengen.
On vous explique ici à quoi sert cette présidence tournante.
Quels sujets Emmanuel Macron va-t-il aborder dans sa conférence de presse?
Alors qu'Emmanuel Macron organise sa deuxième conférence de presse depuis 2017 sur l'Union européenne, il devrait d'abord prendre la parole à 16 heures pendant une trentaine de minutes avant de répondre aux questions des journalistes.
Le président s'exprimera notamment sur les tensions avec le Royaume-Uni autour des quotas de pêche ou du récent naufrage de 27 migrants dans la Manche qui tenteraient de rejoindre Londres.
Le chef de l'Etat ira également sur le terrain de la lutte contre le Covid au niveau européen alors que de plus en plus de nos voisins déploient à nouveau des restrictions.
La relance économique sera également au menu des échanges avec la presse.
Retrouvez ici les principaux sujets que devrait aborder Emmanuel Macron.
Bienvenue dans ce direct
Nous sommes ensemble cette après-midi pour suivre la conférence de presse d'Emmanuel Macron sur l'Union européenne, à trois semaines de la présidence tournante française.