"Chemise arrachée" à Air France: le ministère reporte sa décision sur le délégué CGT

Le ministère du Travail qui doit valider ou non le licenciement du délégué CGT d'Air France soupçonné d'avoir participé à l'épisode de la "chemise arrachée" de deux cadres, a décidé de se donner plus de temps pour trancher, a-t-il indiqué ce vendredi à l'AFP.
L'Inspection du travail, saisie en cas de licenciement d'un salarié protégé, avait refusé en janvier le licenciement pour faute lourde du représentant du personnel (CGT), magasinier à la maintenance, soupçonné d'avoir participé à l'épisode de la "chemise arrachée" de deux cadres de la compagnie Air France. La direction avait alors formé un recours auprès du ministère du Travail qui, ce vendredi, a décidé de se laisser plus de temps avant sa réponse.
"Complément d’instruction"
Selon la CGT, le gouvernement avait jusqu'à ce vendredi pour s'opposer à l’avis de l'Inspection du travail refusant le licenciement du délégué CGT d’Air France, soupçonné d’avoir participé aux événements ayant conduit à l’épisode de la "chemise arrachée" de deux cadres de la compagnie aérienne. En faisant ce choix, il aurait validé le licenciement. En revanche, le silence du ministère valait acceptation de l'avis de l'Inspection du travail. Mais la Direction générale du travail (DGT) a décidé de "procéder à un complément d'instruction qui aboutira dans les prochaines semaines", a indiqué le ministère du Travail.
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