CAFE POLITIQUE - Jérôme Cahuzac: "je souhaite payer ma dette"

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui, Jérôme Cahuzac et la "banalité" des fraudes fiscales, coup d'envoi de la commission d'enquête parlementaire et la primaire UMP à Paris joue les prolongations.
Cahuzac et la banalité des fraudes fiscales
Jérôme Cahuzac poursuit, lentement mais sûrement, son retour médiatique. Plus d'un mois après son interview exclusive sur BFMTV, l'ancien ministre du Budget -qui a finalement décidé de renoncer à la législative partielle du Lot-et-Garonne en juin prochain- est revenu mardi matin sur le scandale financier qui lui a coûté sa place et dont il a tiré un livre à paraître avant l'été, a-t-il annoncé sur RTL."Il y a un peu plus de 20 ans, ces actions (fraudes fiscales) étaient d'une grande banalité", a-t-il poursuivi, soulignant qu'il ne souhaitait pas voir sa vie "réduite à ce mensonge". Devenu l'ennemi public politique numéro 1, Jérôme Cahuzac a également eu une sortie, hum, étrange. "Si je suis répugnant, comment qualifier Marc Dutroux?", a-t-il lancé.
Puis, interrogé sur le montant de l'argent placé à l'étranger, Jérôme Cahuzac a démenti avoir dissimulé des millions d'euros, évoquant "un peu moins de 685.000 euros" qu'il tient "en totalité à la disposition à la justice". "Je souhaite payer ma dette". Et de conclure: "comme vous le savez, la vérité rend libre".
Que savait l'exécutif du compte Cahuzac? Place à l'enquête
C'est ce mardi que débute l'enquête parlementaire visant à faire la lumière sur l'action du gouvernement pendant l'affaire du compte à l'étranger de Jérôme Cahuzac. Premiers témoins à se succéder devant les parlementaires, mardi: les journalistes de Mediapart et Michel Gonelle, l'homme par qui le scandale arriva.Moscovici, "à sa place" à Bercy
Et de renvoyer chacun à ses responsabilités en rappelant la ligne déjà défendue par François Hollande lors de sa conférence de presse, jeudi dernier. "Ce que nous demande le président, et ce dont je suis le garant, c'est de mettre en oeuvre une seule ligne politique, la sienne, a défendu Pierre Moscovici. La question n'est pas de savoir si 'patron ou pas patron?' mais de faire en sorte d'aditionner nos talents".
Moscovici: à Bercy "Je reste à ma place" - 21/05 par BFMTV
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