Blanquer assure "avoir un cœur" et loue "l'immense empathie" de Macron

Le ministre de l'Education assure notamment s'intéresser au cas des écoles en milieu rural, alors que la gronde monte chez les enseignants et les élus locaux.
A l'approche d'une lourde semaine sociale, le gouvernement tente de se donner une image plus humaine. C'est le message qu'a voulu faire passer lundi matin Jean-Michel Blanquer: "Personne n'a le monopole du cœur, j'ai un cœur aussi", martèle-t-il.
Le ministre de l'Education prend pour preuve le sujet des écoles en milieu rural, alors que syndicats et ministère s'écharpent sur le nombre officiel de fermetures de classes: "Là-dessus, on nous fait un faux procès! Je suis très attentif au milieu rural. A la rentrée de septembre dernier, il y a eu moins de fermeture de classes en milieu rural qu'en 2015-2016", assure sur RTL le ministre, qui évoque le chiffre de "200 à 250" classes fermées en milieu rural cette année. Un chiffre contesté par les syndicats.
"Des histoires réussies il y en a, parce qu'on a un coeur"
Jean-Michel Blanquer déplore qu'on parle des fermetures "et pas des ouvertures, car il y en a en milieu rural". "Des histoires réussies, il y en a, parce qu'on a un cœur", rappelle-t-il. La semaine dernière, il s'est d'ailleurs rendu en Indre-et-Loire dans une petite école primaire qui doit bénéficier de la création d'un troisième poste pour ouvrir une classe supplémentaire. Un déplacement destiné à déminer la colère montante des élus et des enseignants ruraux. Des actions et des mobilisations ont eu lieu dans 70 départements de France, selon le syndicat d'enseignants Snuipp-FSU.
Emmanuel Macron était là, lui aussi:
"Il a une immense empathie, et les Français l'ont compris! C'est bien pour cela qu'il est président de la République. On est en train de faire des réformes difficiles mais nécessaires, mais la plupart des Français comprennent le besoin de ces réformes", affirme le ministre de l'Education.
Les critiques viennent selon lui du "besoin de trouver un angle d'attaque" de la gauche et la droite. Les prochaines semaines, marquées par un climat social chargé, devraient en dire davantage.
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