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Terrorisme

Le défi de la sécurité autour de la Tour Eiffel

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La tentative d'attaque au couteau ce samedi à la Tour Eiffel relance le débat sur la sécurité autour du monument. D'ici 2018, une paroi pare-balles en verre doit voir le jour au pied du monument.

Dans un contexte de menace terroriste, protéger la Tour Eiffel des attaques est l'un des défis de la capitale. La tentative d'attaque au couteau ce samedi par un homme qui avait tenté de forcer l'un des contrôles de sécurité du monument l'a une nouvelle fois rappelé.

Pour protéger le monument et ses visiteurs, la mairie de Paris a décidé en mars dernier de mettre en place un nouveau dispositif. Une paroi en verre pare-balles doit être implantée sur deux côtés de la Tour Eiffel, le long du Quai Branly et de l'avenue Gustave Eiffel, tandis que le périmètre sera totalement fermé le long des allées latérales par des barrières métalliques.

"Les dispositifs de sécurité seront de plus en plus lourds"

En attendant, la Tour Eiffel est protégée par des barrières métalliques, jugées peu esthétiques par la municipalité. Avant d'accéder à la file d'attente pour la Tour Eiffel, les visiteurs sont soumis à des fouilles.

La nouvelle enceinte, de trois mètres de haut sera complétée par des guérites qui marqueront l'entrée au site et les points de contrôles des visiteurs.

"Il faut que les gens aient conscience que les dispositifs de sécurité seront de plus en plus lourd et on essaye, des experts tels que moi, de faire des process, des mises en place de protocoles qui fassent un équilibre entre une bonne protection et un confort de visite, une bonne gestion des flux humains", explique sur BFMTV Pascal Bitot-Panelli, expert en sécurité.

La sécurité déjà renforcée en mai

Le dispositif autour de la tour Eiffel devrait être achevé au deuxième trimestre 2018 mais ne sera irréversible. Il sera réexaminé par le Conseil de Paris d'ici 4 ans et réévalué en fonction de la menace.

En mai dernier, la sécurité du monument a déjà été renforcée après l'intrusion de militants de Greenpeace qui s'étaient suspendus du premier étage de la Tour Eiffel. La préfecture de police, en lien avec la mairie de Paris et la Société d'Exploitation de la Tour Eiffel avaient convenu d'un renforcement des moyens humains au centre de supervision du monument ainsi que de l'augmentation du nombre de patrouilles des effectifs de police.

Carole Blanchard avec Lenny Pomerantz