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Police-Justice

Moselle: un arsenal de guerre saisi chez deux particuliers

La brigade des douanes de Saint-Avold (Moselle) était tombée sur une mine antipersonnel dans un colis en cours d'expédition, la semaine dernière.

La brigade des douanes de Saint-Avold (Moselle) était tombée sur une mine antipersonnel dans un colis en cours d'expédition, la semaine dernière. - -

Après avoir découvert une mine antipersonnel dans un colis postal en cours de traitement dans une plateforme de distribution du courrier de La Poste, les services des douanes ont mis la main sur un véritable arsenal de guerre aux domiciles de l'expéditeur et du destinataire du paquet.

Impressionnante saisie d'armes en Moselle. Quelques jours après qu'une mine antipersonnel bondissante a été découverte dans un colis postal en cours d'expédition par les services des douanes de Lorraine, plusieurs dizaines d'armes lourdes ont été saisies chez l'expéditeur et le destinataire du paquet, a-t-on appris ce mercredi auprès de ces services.

8 mines et 18 obus

La brigade des douanes de Saint-Avold (Moselle) était intervenue la semaine dernière dans des locaux de la plate-forme de préparation et de distribution du courrier de La Poste, où ils ont alors découvert un colis contenant la mine antipersonnel, classée comme arme de guerre.

Les douaniers se sont ensuite rendus aux domiciles de l'expéditeur et du destinataire, qui résident tous les deux en Moselle, et où ils ont trouvé 8 mines antipersonnel bondissantes, 12 allumeurs de mines, 23 fusées d'obus, 18 obus, 20 grenades, 29 mortiers, 5 roquettes anti char et deux mines anti-char.

"Destruction immédiate"

Plusieurs fusils, canons de fusils, un pistolet mitrailleur, un revolver ainsi que de nombreuses munitions, cartouches, chargeurs et mèche ont également été saisis.

"Un certain nombre de marchandises ont été directement prises en charge par le service du déminage de la sécurité civile de Metz en vue de leur destruction immédiate", a indiqué dans un communiqué la direction régionale des douanes de Lorraine.

Les suspects, qui n'avaient aucun justificatif d'origine et autorisation de ces armes, ont expliqué être des collectionneurs depuis plusieurs années.

Après une rétention douanière, ils ont été placés en garde à vue.