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Loire: le policier agressé est sorti du coma, son état reste préoccupant mais s'améliore

Un écusson de la police nationale (illustration)

Un écusson de la police nationale (illustration) - DENIS CHARLET © 2019 AFP

Un policier âgé de 50 ans a été blessé en service vendredi. Il est actuellement hospitalisé dans la Loire.

Le policier agressé dans la nuit de jeudi à vendredi à Rive-de-Gier (Loire) est sorti du coma mais reste en réanimation, a appris BFMTV d'une source policière. Son état reste préoccupant mais s'améliore. Le policier, âgé de 50 ans, a subi une opération vendredi matin.

"Son pronostic vital n'est plus engagé, il a repris conscience en sortant de l'état de sédation dans lequel il se trouvait et a pu parler hier au soir à sa femme qui était venu lui rendre visite", a déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) le procureur adjoint de la république de Saint-Etienne, André Merle.

Une enquête ouverte

Dans la nuit de jeudi à vendredi, à 0h15, des policiers ont été appelés rue de Province à Rive-de-Gier, et avertis qu'une quinzaine d'individus jetaient divers projectiles sur la voie publique. Lorsqu'ils sont arrivés sur place, l'un des policiers a été pris à partie et a reçu un projectile en pleine tête.

Lors du point presse tenu en début d'après-midi, vendredi, le procureur adjoint de la République de Saint-Étienne a indiqué qu'une enquête avait été ouverte pour "blessures volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique".

De nombreuses réactions

Cette nouvelle agression envers un policier, après les meurtres de deux agents ces dernières semaines à Avignon et Rambouillet, a suscité vendredi de nombreuses réactions de soutien de syndicats de policiers et de responsables politiques.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait apporté "tout son soutien" au blessé et à ses collègues. "Nos services sont pleinement mobilisés pour retrouver l'auteur des faits", avait-il assuré sur Twitter.

Aucune interpellation n'a été réalisée ce samedi matin, dans le cadre de l'enquête ouverte pour blessures volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, des faits passibles de 10 ans d'emprisonnement, ont précisé le parquet et la DDSP.

Cécile Ollivier avec Clément Boutin et AFP