L'avocat de Penelope Fillon affirme qu'aucun document remis à la justice n'est faux

La défense de l'épouse de François Fillon dément les informations du Monde selon lesquelles la justice aurait saisis de faux documents, dans le cadre de son enquête sur l'emploi présumé fictif dont aurait bénéficié sa cliente.
L'avocat de Penelope Fillon a démenti, ce mercredi, par le biais d'un communiqué, l'existence de faux documents saisis par la justice dans le cadre de l'enquête sur l'emploi présumé fictif d'assistance parlementaire dont aurait bénéficié l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle.
"Documents strictement authentiques"
Un article du Monde publié mardi rapporte en effet que des documents saisis par la justice courant mars à l'Assemblée nationale, notamment des feuilles comportant des calculs d'heures travaillées, pourraient constituer des faux "établis pour justifier a posteriori les salaires versés à l’épouse du député de Paris et conforter la réalité de son travail d’assistante parlementaire".
Une affirmation rejetée par la défense de Penelope Fillon. "Suite à la publication du Monde daté de ce jour, Maître Cornut-Gentille, avocat de Penelope Fillon, dément avec la plus grande fermeté les informations rapportées concernant de nouveaux documents saisis par la justice dans le cadre de la procédure qui concerne sa cliente", écrit ainsi l'avocat de l'épouse de l'ex-Premier ministre.
"Il atteste que tous les documents, sans la moindre exception, qui ont été transmis à la justice ou saisis par elle sont des documents strictement authentiques et que le doute n’est pas permis à ce sujet", poursuit-il.
Après les révélations sur les costumes de luxe, l'enquête sur de possibles emplois fictifs qui a conduit à la mise en examen du candidat de la droite François Fillon a été étendue à des soupçons d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux". Le Monde a ainsi révélé mardi que le parquet national financier (PNF) avait délivré aux juges d'instruction le 16 mars un réquisitoire supplétif visant des faits d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux".
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