Avant son départ de Matignon, Castex s'est investi dans l'expulsion d'un complice de Merah

Le Premier ministre Jean Castex lors de son premier conseil des ministres le 7 juillet 2020 - Ludovic Marin © 2019 AFP
C'est l'un des derniers actes de Jean Castex avant son départ de Matignon. Durant les quelques semaines qui ont précédé sa démission, Jean Castex s'est personnellement investi pour parvenir à faire expulser Fettah Malki vers l'Algérie. Ce qu'il a obtenu le 3 mai dernier, révèle L'Opinion.
Ce Franco-Algérien a été condamné à 14 ans de prison puis 10 ans de prison en appel pour avoir fourni une arme au tueur de Toulouse et Montauban Mohammed Merah. Fettah Malki a été libéré à l'été 2021 après huit années passées en prison. Il aurait alors dû être expulsé vers l'Algérie, son pays d'origine, mais Alger a refusé son extradition.
En novembre 2021, Fettah Melki a à nouveau été interpellé et condamné à trois mois de prison pour le pas avoir respecté les conditions relatives à son assignation à résidence.
Dossier personnel
L'exécutif avait alors fait de cette expulsion une affaire personnelle. Le gouvernement avait restreint en septembre dernier les visas octroyés aux ressortissants algériens, mais aussi marocains et tunisiens, face au faible nombre de laissez-passer consulaires, documents nécessaires à la réadmission des ressortissants, notamment en cas d'expulsion par la France.
Le 20 mars dernier, Emmanuel Macron avait également assisté aux commémorations des dix ans des attentats de Toulouse et Montauban, aux côtés de son homologue israélien Isaac Herzog.
Jean Castex aura travaillé jusqu'au bout sur ce dossier pour obtenir cette expulsion. Toujours selon L'Opinion, l'ancien Premier ministre s'est entretenu personnellement avec son homologue algérien pour faire avancer ce dossier et obtenir l'expulsion de Fettah Malki.