Dans "Rosy", Marine Barnérias raconte son voyage au bout du monde pour faire la paix avec la maladie
"Je ne suis pas du tout aventurière, mais j'avais un objectif: ressentir". C'est avec ces mots que Marine Barnérias résume sa démarche dans la bande-annonce de Rosy, en salles ce mercredi. Le documentaire retrace le voyage de cette Française de 28 ans à travers trois pays, entrepris en 2017 à la suite du diagnostic de sa sclérose en plaques, à 21 ans.
Nouvelle-Zélande, Birmanie et enfin Mongolie: Marine Barnérias a documenté son périple de neuf mois à l'iPhone, sans jamais imaginer que ces images seraient un jour diffusées sur grand écran. En compagnie de "Rosy", le nom qu'elle a donné à sa maladie, comme elle l'explique à BFMTV:
"'Sclérose': je n'avais pas du tout envie de cohabiter avec ce mot immonde (...) J'avais envie de cohabiter avec quelque chose de plus joli. Dans 'sclérose', il y avait 'rose', et je me suis dit que c'était plus original."
Celle qui ne savait même pas monter une tente est donc partie seule dans des régions reculées, pour gravir des montagnes et aller à la rencontre de gens. On suit ses doutes à travers les vidéos enregistrées avec son téléphone, qu'elle a transformées en long-métrage avec Anne-Sophie Bion, monteuse de The Artist, sur une bande-son composée par Matthieu Chedid. En résulte un film au message universel: pour cette aventurière, chacun à une Rosy en lui, et il faut aller transcender ses peurs.