Verbalisations, fourrière... Marseille durcit le ton contre le stationnement anarchique
Se garer sur les voies de bus, sur les trottoirs ou encore en double file. À Marseille, le stationnement anarchique est devenu un véritable problème de sécurité. Face à cette situation, les agents de la Ville n'hésitent plus à verbaliser les voitures qui sont mal stationnées.
40 embauches prévues en 2023
Mais surtout, les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) peuvent directement appeler la fourrière pour enlever un véhicule mal stationné. En effet, ils sont directement rattachés à la police municipale ce qui leur donne plus de droits.
Pour arriver à ses fins, la mairie compte mettre les moyens: 40 agents supplémentaires vont être recrutés en 2023 pour arriver à une centaine d'agents. Elle veut aller plus loin et compte renégocier ses contrats pour faire davantage d'interventions en ville. Actuellement, entre 2000 et 2500 enlèvements de véhicules ont lieu chaque mois.
"Marseille et son centre-ville ne peuvent pas être un parking à ciel ouvert. Ça n'existe pas. Il faut que tout le monde prenne sa responsabilité. On a besoin de retrouver un centre-ville plus respirable", lance Yannick Ohanessian, adjoint à la mairie en charge de la tranquillité publique.
Dernière piste envisagée par la mairie: la création d'une nouvelle fourrière dans le sud de la ville. La mairie est actuellement à la recherche d'un terrain.
Actuellement, il n'existe qu'une seule fourrière à Marseille. Elle est située dans le 14e arrondissement.