Rhône: une voie dédiée au covoiturage sur l'A7 entre Ternay et le boulevard urbain sud d'ici fin 2023

La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé mardi un plan visant à améliorer les connexions entre Lyon et Saint-Étienne, aussi bien sur le plan routier que ferroviaire.

Améliorer les connexions entre Lyon et Saint-Étienne, telle est la volonté commune de l'État et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La préfecture a fait le point mardi sur les aménagements routiers et ferroviaires à venir pour atteindre cet objectif.

Le point principal concerne l'autoroute A7. Sur cet axe, une voie sera dédiée au covoiturage et aux transports en commun entre Ternay et le boulevard urbain sud d'ici à la fin de l'année 2023, ont annoncé les autorités par voie de communiqué.

Plus de 500 millions d'euros dans l'enveloppe

Toujours dans l'optique de favoriser le covoiturage, un fonds spécifique de six millions d'euros sera créé. La préfecture vise la mise en place de "lignes fortes" entre Lyon, Givors et Vienne et plaide pour un développement des applications numériques.

Sur le volet ferroviaire, une augmentation du nombre de places dans les trains faisant la jonction entre Lyon et Saint-Étienne aux heures de pointe est notamment prévue à l'horizon 2026. L'ensemble des rames seront concernées en 2029.

Au total, une enveloppe de près de 510 millions d'euros sera attribuée à ce projet de fluidification des connexions entre les deux métropoles. À ce jour, 195 millions d'euros ont été injectés, selon la préfecture, dont 111 millions d'euros par l'État, "afin de faire avancer l’ambition commune de l’ensemble des partenaires".

F.B.