Le rappeur suédois Einár tué par balle à Stockholm à l'âge de 19 ans

Très populaire dans son pays, le jeune rappeur a été tué dans un quartier résidentiel de la capitale. Il avait été victime d'une tentative de kidnapping l'année dernière.

Einár, un rappeur suédois de 19 ans très populaire dans le pays scandinave, a été tué par balle dans la nuit de jeudi à vendredi, ont annoncé les médias et la police suédoise, confrontée à une vague de règlements de comptes armés.

De son vrai nom Nils Kurt Erik Einár Grönberg, le jeune homme, déjà la cible d'une tentative de kidnapping en 2020, a été touché par plusieurs balles au pied d'un immeuble dans le quartier résidentiel de Hammarby Sjöstad, proche du centre de la capitale. Des coups de feu avaient été signalés à la police vers 23 heures, heure locale, dans ce quartier prisé et habituellement calme. Retrouvé grièvement blessé, il est mort sur place malgré les soins des secours d'urgence, a indiqué à l'AFP Towe Hagg, une porte-parole de la police de Stockholm.

Une enquête ouverte pour meurtre

Conformément à sa pratique, la police suédoise n'a pas officiellement confirmé l'identité de la victime, révélée par plusieurs médias dans la nuit. Une enquête a été ouverte pour meurtre et la police interroge des témoins pour identifier un ou des suspects, a-t-elle précisé.

Après avoir posté très jeune de premières vidéos de lui en train de rapper, il avait percé en 2019, avec le titre Katten i Trakten (Le chat dans le secteur) qui avait atteint la première place des singles en Suède.

Il faisait l'objet de mesures de protection

Beaucoup de ses chansons faisaient référence à une vie de délinquance, évoquant la drogue et les armes. L'artiste avait reçu de nombreuses récompenses en Suède, qui abrite une importante scène hip-hop.

Le jeune rappeur avait aussi des conflits publics avec son rival Yasin. Ce dernier avait été condamné en juillet à dix mois de prison pour un projet manqué d'enlèvement d'Einár en 2020. Einár faisait l'objet de mesures de protection, selon des médias suédois.

B.P. avec AFP