Mpox: un sixième cas du nouveau variant détecté au Royaume-Uni

Un patient touché par le virus mpox, la "variole du singe", dans un hôpital de Lima (Pérou), le 16 août 2024. Photo d'illustration - Ernesto BENAVIDES / AFP
Le nouveau sous-variant clade 1b du virus mpox, autrefois qualifié de "variole du singe", continue de toucher sporadiquement nos voisins d'Outre-Manche. Un nouveau cas a été détecté en Angleterre, affirme l'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) dans un communiqué ce lundi 20 janvier. Il s'agit ainsi du sixième cas confirmé dans le pays depuis octobre 2024.
Le cas qui a été détecté dans le Sussex de l'Est "n'a aucun lien avec les cas précédents identifiés en Angleterre", précise l'agence gouvernementale.
La personne concernée venait de rentrer d'Ouganda, à l'est de l'Afrique, "où il y a actuellement une transmission communautaire du clade Ib mpox". La République démocratique du Congo et le Burundi sont aussi particulièrement touchés sur le continent.
"Le risque pour la population britannique reste faible"
Les contacts proches de cette personne sont suivis par les autorités sanitaires britanniques. "Le risque pour la population britannique reste faible après ce sixième cas, et nous travaillons rapidement pour retracer les contacts étroits et réduire le risque de toute propagation potentielle", prévient le Dr Meera Chand, directrice adjointe de l'UKHSA.
L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni souligne qu'elle s'attend "à voir occasionnellement des cas importés de clade Ib mpox au Royaume-Uni" en raison "de l'épidémie dans certaines régions d'Afrique".
La France a quand elle fait état de son premier cas du sous-variant clade 1b du virus mpox le 6 janvier dernier en Bretagne.
Quelques cas ont été détectés dans d'autres pays européens ces derniers mois comme en Belgique, en Allemagne, ou en Suède. Des cas ont aussi été confirmés outre-Atlantique au Canada et aux États-Unis. La Chine a aussi rapporté plusieurs cas.
Ce sous-variant est considéré à ce stade comme plus contagieux que la souche classique du virus, avec un taux de létalité plus élevé. Il semble faire apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées sur la bouche, le visage ou les parties génitales.