Elle doit 37 euros à un centre équestre, on lui tue son cheval

Un cheval a été abattu d'une balle dans la tête, en Grande-Bretagne, après un différend financier portant sur une somme dérisoire de 37,8 euros. (Photo d'illustration) - Nicholas Kamm - AFP
Kit était un très beau cheval de course âgé de 7 ans, en pleine forme. Mais à la suite d’une histoire d’argent portant sur une somme dérisoire, l’équidé a été froidement abattu d’une balle dans la tête. Mesure nécessaire ou simple vengeance? Une enquête est en cours.
Une facture de 37,8 euros
L’histoire se déroule en Grande-Bretagne, au North Yorkshire. Beckie Warner, qui loue Kit, l’a confié depuis quelque temps à un centre équestre non-loin de chez elle. En l’échange de 10 livres par semaine, soit 12,6 euros, le cheval est libre de ses mouvements dans un grand champ.
Problème: la pension souhaite que les frais soient désormais réglés à l’avance, et réclame 37,8 euros. Beckie, 26 ans, refuse, en assurant qu'elle payerait tout à la fin du séjour du cheval.
Il menace de l’attacher à un arbre
Un différend éclate, et un responsable du centre équestre menace de rapporter Kit chez Beckie Warner, puis de "l’attacher à un arbre". Ce qui se passe ensuite sera bien pire. Peu après l’échange, un camion dépose le cheval, agonisant, dans le jardin de la famille Warner. Une balle d’un calibre de 9 mm lui a été tirée dans la tête.
Le choc est immense pour la jeune femme, qui fait automatiquement le lien entre cette histoire d’impayé et ce qui vient d’arriver à son animal. "Je suis affligée", a commentée cette cavalière expérimentée, auprès du Dailymail. "Comment quelqu’un a pu lui tirer dans la tête pour seulement 38 euros?", s'est-elle interrogée.
Un animal "agressif"?
De son côté, le Centre équestre "GG" de Raskelf a une autre version. Ils auraient été dans l’obligation d’abattre le cheval, jugé agressif et dangereux, après avoir tenté à de multiples reprises de l’enfermer dans un box. Pour tuer l’animal, a-t-il été affirmé, ils auraient fait appel à un vétérinaire afin de faire les choses "humainement".
Quant à Berckie Warner, elle aurait été contactée à de nombreuses reprises, sans ne jamais donner de suite.
C’est désormais aux enquêteurs de police de faire toute la lumière sur cette histoire. A ce titre deux hommes, âgés de 36 et 53 ans, sont actuellement interrogés et placés en garde à vue.
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