Après les sorties racistes de Donald Trump, quatre élues démocrates lui répondent fermement

"Si vous n'êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir", leur avait notamment lancé le locataire de la Maison-Blanche.
Donald Trump persiste et signe. Après une première saillie raciste à l'encontre de quatre élues américaines issues de minorités en fin de semaine dernière, le président des États-Unis les a de nouveau violemment attaquées, les accusant "d'aimer les ennemis" de l'Amérique et en leur disant de quitter les Etats-Unis si elles n'y étaient pas heureuses.
"Ce groupe de quatre personnes", "elles se plaignent constamment. Ce sont des gens qui haïssent notre pays. Elles lui vouent une haine viscérale. Si vous n'êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir", a-t-il lancé à la Maison Blanche en référence à Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar du Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan.
We will never be a Socialist or Communist Country. IF YOU ARE NOT HAPPY HERE, YOU CAN LEAVE! It is your choice, and your choice alone. This is about love for America. Certain people HATE our Country....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 15, 2019
"Attaques ouvertement racistes"
Une nouvelle sortie raciste qui n'est pas restée lettre morte puisque quelques heures plus tard, les quatre femmes, lors d'une conférence de presse tenue conjointement, ont sèchement répondu au locataire de la Maison-Blanche.
"On ne quitte pas les choses qu’on aime, et quand on aime un pays, on propose des solutions pour le réparer", a lancé Alexandrie Ocasio-Cortez devant un parterre de journalistes.
Également visée, Ilhan Omar, représentante du Minnesota au Congrès des États-Unis née en Somalie, a de son côté souligné que ces "attaques ouvertement racistes" servaient à "promouvoir les idées des nationalistes blancs."
Stratégie électorale
A quelques mois des élections présidentielles de 2020, Donald Trump, à la peine dans des derniers sondages, tente de galvaniser son électorat.
Ayanna Pressley, également présente lors de cette conférence de presse, a appelé les américains à la méfiance. Selon elle, il ne faut pas "mordre à l'hameçon et ne pas détourner les américains de leurs vrais problèmes."
Les propos du président américain ont profondément choqué toute une partie de la vie politique américaine. Une éluée démocrate lui a d'ailleurs expressément demandé de retirer ses propos.
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