Aznavour,en haut de l'affiche aux Etats-Unis

Charles Aznavour, mort lundi à l'âge de 94 ans, avait tenté sa chance de l'autre côté de l'Atlantique dans les années 60, et avait réussi à y faire carrière.

En 2017, Charles Aznavour inaugurait son étoile sur le fameux Wolk of Fame d'Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Un symbole fort, pour celui qui s'était lancé à la conquête de l'Amérique plus de plus de cinquante ans plus tôt.

Seul à l'affiche à New York en 1963

Le chanteur, disparu lundi à l'âge de 94 ans, a fait ses premiers concerts aux Etats-Unis en 1963. Et c'est plus particulièrement sur la scène du Carnegie Hall, célèbre salle de concert new-yorkaise où se sont produits les plus grands, que le jeune Charles Aznavour devient un artiste international.

Le chanteur, alors âgé de 39 ans, s'y produit le 30 mars 1963, après avoir loué la salle avec son argent personnel, faisant le pari qu'un succès dans cet endroit mythique lui permettrait d'être en haut de l'affiche dans le monde entier. Le pari est gagné: il fait un triomphe, et se lance dans une tournée mondiale.

Les plus salles de New York

Charles Aznavour a ensuite joué dans les plus belles salles de New York comme le Radio City Music Hall. Il a habité deux ans dans la ville de la côte Est, puis en Californie et dans le Connecticut.

Le magazine Time et CNN l’ont même élu chanteur du siècle, devant Elvis Presley ou Frank Sinatra.

Inconnu du grand public aux Etats-Unis

Pourtant dans les rues de New York, la plupart des Américains ne le connaissent pas. Il faut frapper à la porte des vrais fans, comme Magda Katz, qui n’a jamais raté un des concerts de Charles Aznavour à New York. Elle est sous le charme depuis qu’elle l’a vu au Carnegie Hall.

"Je ne croyais pas ce que je voyais. J'ai vu quelqu’un avec une très voix très différente. Ses gestes, son émotion, même si je ne comprenais pas ce qu’il disait, je savais ce qu’il chantait", se souvient-elle au micro de BFMTV. Désormais, il reste à Magda ses disques et ses DVD des concerts de Charles Aznavour à New York. Et l'émotion à l'écoute de La Bohème, sa chanson préférée.

A.S. avec Cédric Faiche