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A cause d'un seul appartement, tout un immeuble est contaminé par les cafards et les punaises de lit

Photo de punaises de lit

Photo de punaises de lit - BFMTV

Des habitants d'un immeuble du 3ème arrondissement de Paris sont victimes depuis deux ans d'une invasion de cafards et de punaises de lit. Une situation inextricable, alors que le locataire du logement à la source du problème refuse d'ouvrir sa porte pour une désinfection.

Des habitants d'un immeuble parisien vivent un cauchemar dont ils ne voient pas la fin. L'histoire se passe rue Veille du Temple, dans le 3ème arrondissement de Paris, l'un des quartiers les plus chers de la capitale où les prix du mètre carré avoisinent les 13.900 euros, d'après les estimations des notaires à fin mars. Depuis plus de deux ans, les habitants de cet immeuble connaissent une invasion de punaises de lit et de cafards, raconte Le Parisien. La situation a commencé en mars 2020. Les habitants ont rapidement réagi et ont fait traiter l'immeuble et les appartements dès le mois d'août.

Seulement un habitant a refusé d'ouvrir sa porte. Il s'agit d'un locataire vivant dans un appartement appartenant à la Ville de Paris mais qui est géré par une association, Freha, bailleur social associatif appartenant au mouvement Emmaüs. Cette association a elle-même déléguée la gestion à une autre association, Agate, qui permet à des personnes suivies pour soins en psychiatrie de vivre dignement et de manière autonome dans un logement. Les autres logements ont beau être traités, les punaises et les cafards reviennent. Le président de la société Techmo Hygiène explique au Parisien qu'il faut évidemment traiter le logement à la source du problème ainsi que les autres, sinon les punaises et cafards reviendront sans cesse.

Pas de réponse de l'association

De guerre lasse, les résidents ont envoyé des courriers à la mairie et aux associations, mais ils sont restés sans réponse. "J'ai reçu l'accusé de réception de la mairie, mais pas de l'association. Et jusqu'à aujourd'hui, personne n'a donné de réponse à mes clients", affirme Jean-Michel Gaston, leur avocat. La Ville confirme la réception de la lettre et affirme avoir "sommé l'association de procéder immédiatement à la désinfection de l'appartement". L'association a changé de locataire début 2021 mais ce dernier n'a avoué que tard se faire piquer également. Les punaises ont donc tranquillement fait leur retour.

Les habitants n'en peuvent plus de devoir déménager le temps des traitements et certains commencent à développer des allergies aux piqures. L'avocat demande 4.500 euros d'indemnisation et le remplacement des revêtements muraux.

https://twitter.com/DianeLacaze Diane Lacaze Journaliste BFM Éco