"Je suis au service de la justice": Éric Piolle, soupçonné de favoritisme, s'exprime après sa garde à vue

Le maire EELV sera resté près de dix heures en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Valence (Drôme) dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "favoritisme".

Une brève prise de parole après une journée en garde à vue. Le maire EELV de Granoble Éric Piolle s'est exprimé à sa sortie des locaux de la police judiciaire de Valence (Drôme) où il était entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire pour soupçons de favoritisme.

"Je suis au service de la justice en tant que patron de l'administration municipale et c'est bien normal et donc j'ai répondu à leurs questions", a déclaré l'édile ce mardi soir.

L'enquête, ouverte par le parquet de Valence en 2018 après un signalement de la Chambre régionale des comptes, porte sur les conditions d'attribution de l'organisation de la Fête des Tuiles à l'association Fusées en 2015 et en 2016. Un rassemblement populaire organisé chaque année par la ville depuis 2014, année de l'élection d'Éric Piolle à la mairie de Grenoble.

"Je suis un justiciable comme les autres"

Ces faits ont donné lieu au déclenchement d'une enquête préliminaire toujours en cours.

"Il y a aujourd'hui une administration qui fait son travail, le justice qui fait son travail [...] je ne politiserai pas cette affaire, je suis un justiciable comme les autres",, a poursuivi Éric Piolle à l'issue d'une garde à vue qui aura duré près de dix heures.

Le parquet indique ce mardi soir qu'aucune décision n'a encore été prise "sur l'orientation donnée à cette enquête et d'éventuelles poursuites judiciaires".

"M. Éric Piolle ne fait l'objet d'aucune mesure coercitive. Les investigations complémentaires se poursuivent", conclut le parquet dans son communiqué.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV