G7 à Biarritz: une enveloppe de 1,2 million d'euros pour indemniser les commerçants

Pour pouvoir être indemnisées, les entreprises de Biarritz et ses alentours devront prouver qu'elles ont subi "d'importantes pertes" liées à l'organisation du G7 fin août.
Une "enveloppe de 1,2 million d'euros" permettra d'indemniser les commerçants de Biarritz et sa région qui ont financièrement souffert de l'organisation du sommet du G7 (24-26 août), a annoncé ce mercredi le gouvernement.
"Cette indemnisation concernera l'ensemble des villes dont les commerces ont été touchés par des nuisances ou des incidents: Biarritz, mais aussi Bayonne, Urrugne, Hendaye, Bidart et Anglet", dans les Pyrénées-Atlantiques, assurent dans un communiqué les ministères de l'Action et des comptes publics et de l'Economie et des Finances.
Pour avoir droit à cette "aide exceptionnelle", promise par le président de la République après le sommet, les entreprises commerciales, artisanales et de services devront prouver qu'elles ont subi "d'importantes pertes" à cause du G7, durant lequel le centre-ville de Biarritz a été déserté par les touristes tandis que les communes alentours ont été le théâtre de manifestations et d'actions d'opposants.
Aide plafonnée à 2000 euros par commerce hors "zone rouge"
C'est un comité départemental présidé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques qui examinera chaque cas individuel avant la fin octobre et déterminera le préjudice subi avant d'attribuer une aide, plafonnée à 2000 euros par commerce, sauf pour ceux situés dans la "zone rouge" de Biarritz, complètement interdite à la circulation, qui auront droit à 4000 euros. Une indemnisation de 10.000 euros est également prévue en "cas d'impact exceptionnel".
Fin août, la secrétaire d'État à l'Economie et aux Finances Agnès Pannier-Runacher avait annoncé à Biarritz le déblocage d'une "première enveloppe" de 350.000 euros. Elle avait assuré à cette occasion que les commerces restés fermés pendant les quatre jours du G7 ne seraient pas éligibles au dispositif d'indemnisation.
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