L'État va-t-il réduire sa participation dans Orange?

L'État détient au total 23% d'Orange, de manière directe ou indirecte. - Philippe Huguen - AFP
Après Engie, au tour d'Orange? Le directeur général délégué Gervais Pélissier, numéro deux de l'opérateur, a indiqué ce jeudi à Reuters que l'État français pourrait réduire la participation qu'il détient dans l'ex France Télécoms.
"Le gouvernement n'a pas fait d'annonce précise. Mais si on se base sur les annonces générales, c'est probable", a-t-il affirmé auprès de l'agence britannique lors d'un déplacement à Varsovie.
Un fonds de 10 milliards d'euros à alimenter
Actuellement, l'État détient 13,4% du capital d'Orange, 9,6% étant par ailleurs aux mains de Bpifrance, un organisme public de financement.
Pour rappel, en juillet dernier, Bruno Le Maire avait indiqué que l'État souhaitait céder pour 10 milliards d'euros de participations afin d'alimenter un fonds consacré au financement de l'innovation annoncé par Emmanuel Macron. Il s'agissait, selon lui, de réduire la voilure dans des entreprises où l'État est minoritaire.
Le 5 septembre dernier, l'APE (agence des participations de l'État) avait déjà annoncé que l'État allait céder 4,56% du capital d'Engie, cession qui devait lui rapporter autour de 1,5 milliard d'euros.