Après le carburant et la baguette, Michel-Edouard Leclerc promet de "bloquer" d'autres prix
Michel-Edouard Leclerc ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Après l'opération carburant à "prix coûtant" puis la polémique sur le prix de la baguette bloquée à 29 centimes, le président du comité exécutif des magasins Leclerc a promis ce vendredi sur RMC et BFMTV de refaire "des opérations comme ça" dans les prochains mois pour limiter l'inflation.
Le carburant devrait de nouveau être concerné, en plus d'autres produits: "Il ne faut pas que les gens perdent confiance. ll y a 200 à 300 articles qui sont, depuis le Ricard jusqu'au Nescafé, des produits dont les Français connaissent bien les prix. Ce sont des marqueurs de l'évolution de l'inflation", a déclaré Michel-Edouard Leclerc, sans indiquer précisément les références qui seront concernées.
Négociations avec les industriels
Avant d'engager ces opérations de "prix bloqués", celui qui se dit "responsable des 18 millions de clients" des magasins Leclerc veut "discuter de la réalité" des hausses de prix réclamer par les industriels dans le cadre des négociations commerciales annuelles". "Nous allons faire passer les hausses agricoles des agriculteurs français, nous respecterons la loi Egalim", a toutefois indiqué Michel-Edouard Leclerc.
Compte tenu de la hausse des tarifs demandée par les industriels sur fond de flambée des matières premières et de l'énergie, le patron des magasins Leclerc a dit s'attendre à "une inflation de 5% sur l'alimentaire et de 7% sur le non alimentaire" dans la grande distribution.
Dans ce contexte et à l'approche de l'élection présidentielle, il a appellé les personnalités politiques à ne pas surfer sur les polémiques comme celle sur la baguette à 29 centimes: "Laissez-nous faire le job de vendre moins cher", a-t-il dit.