Précarité menstruelle: une distribution de kits intimes prévue à Besançon lundi pour les étudiants

La mairie de Besançon organise une deuxième distribution de protections hygiéniques réutilisables à destination des étudiantes à partir du lundi 22 septembre dans plusieurs points de collecte de la ville.

Pour lutter contre la précarité menstruelle qui touche près d'une femme sur trois, selon le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes, la mairie de Besançon organise une distribution de protections gratuites. Destinée aux étudiantes, elle aura lieu à partir de ce lundi 22 septembre, dans différents espaces du centre-ville.

Fabriquées en France avec du coton biologique, ces protections réutilisables "sont durables, écologiques, saines et simples d’entretien", précise la ville dans son communiqué. L'objectif est d’offrir aux étudiantes "une solution confortable tout en réduisant la dépendance aux protections jetables à usage unique" qui ont souvent des conséquences sur le budget des jeunes femmes.

Le choix entre deux kits

Les bénéficiaires auront le choix entre un kit de deux serviettes hygiéniques lavables, une en flux moyen et une en flux abondant, accompagnées leur pochette de transport imperméable ou une culotte menstruelle.

Ces protections pourront être retirées dès ce lundi 22 septembre, sur présentation d'un justificatif d'identité, dans un des sept points de collecte suivants:

• À la Mairie, au 2 rue Mégevand

• Au tiers-lieu jeunesse - 27 rue de la République

• Au centre Nelson Mandela - 13 avenue Île-de-France

• À l'espace jeunesse Maison de quartier Planoise – 23 avenue de Bourgogne

• À la MJC Palente – 24 rue des Roses

• À la mission de la vie étudiante – 40 avenue de l’Observatoire

• À la maison de quartier Montrapon Fontaine-Écu – 1 place Pierre de Coub

La mairie de Besançon rappelle que les protections réutilisables sont une alternative économique aux serviettes et tampons jetables. Pour une meilleure diffusion de l'information auprès du public concerné, la Ville a prévu d'annoncer cette opération dans les établissements scolaires, mais aussi dans les lieux publics, à l'aide d'autocollants informatifs.

Sabrine Mimouni