
Alexandru Visinescu, homme frêle au regard égaré, veut être présent à chaque audience tout en contestant l'équité de ce procès. "A mon âge, je ne suis pas bien. Voyez dans quel état je suis!", a-t-il déclaré avant d'entrer dans la salle d'audience pour le premier jour, ce 24 septembre. "Comment pourrais-je avoir confiance dans la justice après tout ce qu'on a raconté sur moi?" Le procès devrait durer des mois, voire des années. Il est historique parce qu'en Europe, la Roumanie fait figure d'exception: les crimes communistes n'y ont encore jamais été jugés, malgré plusieurs tentatives.
Daniel Mihailescu - AFP