Figure du militantisme niçois pour les droits de l'homme, Teresa Maffeis est morte à l'âge de 73 ans
Un nom important du militantisme niçois s'en est allé. Figure de l'aide aux migrants dans les Alpes-Maritimes, Teresa Maffeis est morte soudainement vendredi à l'âge de 73 ans après un malaise cardiaque.
Cette Niçoise d'adoption, d'origine italienne, s'est battu des années durant pour les droits de l'homme, soutenant notamment les droits des sans-papiers dans son département et à la frontière italienne.
En 1991, elle fonde notamment l'association pour la démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes (ADN), en réponse à la candidature de Jean-Marie Le Pen aux élections régionales de 1992, relatent nos confrères de Nice-Matin.
Parmi ses nombreux combats: la lutte contre le racisme, le mal-logement, pour la scolarité des enfants Roms et l'écologie. Surnommée la "punaise verte", formule trouvée d'après le journal local par Jacques Peyrat, ancien maire de Nice, en raison de ses tenues vertes qu'elles ne quittaient jamais, elle était connue pour sa pugnacité et sa détermination.
De nombreuses réactions politiques
Sa mort a suscité de nombreuses réactions de responsables politiques locaux. La conseillère municipale de Nice Juliette Chesnel-Le Roux a notamment salué une femme "généreuse", "combattive" et "humaine".
L'élu d'opposition (PS) Patrick Allemand a pour sa part rendu hommage à une "grande figure du tissu associatif local" dégageant une "incroyable énergie".
Pour le président de l'association "Tous citoyens!" David Nakache, c'est une "nouvelle part de l'âme de nos luttes citoyennes qui s'en va". "Pour elle (...), ne cessons pas de lutter", appelle-t-il.
Un hommage lui sera rendu dimanche.