Guet-apens mortel à l'aéroport de Bastia: seconde vague d'arrestations

Une douzaine de personnes ont été interpellées ce mardi lors d'une deuxième vague d'arrestations dans le cadre de l'enquête sur le double assassinat de deux figures du banditisme devant l'aéroport de Bastia en décembre dernier.
"Une douzaine" de personnes ont été arrêtées ou extraites de prison ce mardi dans "la deuxième phase" d'un large coup de filet lié à l'enquête sur l'assassinat de deux figures du banditisme devant l'aéroport de Bastia en décembre dernier, a appris l'AFP de source proche de l'enquête.
Plusieurs mises en examen
Dans le cadre de cette enquête sur le double assassinat de Jean-Luc Codaccioni et Antoine Quilichini, menée par l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLO) et la direction régionale de la police judiciaire d'Ajaccio, 12 personnes avaient déjà été interpellées lundi 4 juin, dont dix en Haute-Corse et deux à Marseille, et huit autres avaient été extraites de prison pour être interrogées, avait précisé une autre source proche de l'enquête.
Cette première vague d'arrestations et d'auditions a donné lieu "à plusieurs mises en examen" depuis vendredi ainsi qu'à des "remises en liberté", selon cette source.
Ces deux séries d'arrestations ont été faites sur commission rogatoire d'un magistrat de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, compétente en matière de grande criminalité organisée.
Une surveillante de la maison d'arrêt en garde à vue
Toutes ces personnes peuvent être entendues pendant 96 heures après leur arrestation, l'enquête ayant été ouverte pour "assassinat en bande organisée et tentative d'assassinat en bande organisée".
Mardi 5 décembre en fin de matinée, Jean-Luc Codaccioni et Antoine Quilichini, connus des services de police et de justice, avaient été la cible d'un guet-apens.
Antoine Quilichini avait été tué par balles sur le coup. Il était venu chercher à l'aéroport Jean-Luc Coddacioni, qui était détenu à la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse) mais revenait d'une permission de sortie qu'il devait effectuer hors de Corse.
Soupçonnée d'avoir pu renseigner le commando, une surveillante de la maison d'arrêt de Borgo fait notamment partie des personnes qui a été placée en garde à vue, a précisé une source proche de l'enquête.
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