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Inondations dans les Hautes-Alpes: le sous-préfet répond sur le zéro reste à charge promis aux communes

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Deux mois après les intempéries qui ont touché le Guillestrois, Éric Requet, le sous-préfet en charge de la reconstruction, a fait un point de situation ce jeudi 1er février sur BFM DICI.

Deux mois après, les paysages restent marqués par les intempéries qui ont touché les Hautes-Alpes. L'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour une cinquantaine de communes après les fortes pluies de novembre et décembre dans le Guillestrois et le Champsaur-Valgaudemar.

Les élus attendent des garanties de l'État

En visite dans les Hautes-Alpes, la ministre en charge de la ruralité, Dominique Faure avait promis aux élus des communes sinistrées un zéro reste à charge. Les maires, pour certains septiques, attendent des garanties de la part de l'État. "Mandater des entreprises sachant qu'on n'a pas les financements, il n'en est pas question", clarifie le maire de Risoul, Régis Simond, auprès de BFM DICI.

Invité sur BFM DICI, Éric Requet, le sous-préfet en charge de la reconstruction, affirme travailler "au travers les différents outils budgétaires dont nous disposons" ce jeudi 1er février.

Le sous-préfet compte notamment s'appuyer sur plusieurs leviers comme la dotation de solidarité, un fond de l'Etat pour les communes en cas de charges importantes. Le fond vert, lancé en 2022 pour accélérer la transition écologique pourrait également être mobilisé pour les travaux de protection et de prévention.

Des travaux estimés à 12 millions d'euros

D'autres dotations pourraient être utilisées pour payer les travaux de rénovation. Le département des Hautes-Alpes, en charge des routes notamment, chiffre le montant des travaux à hauteur de 12 millions d'euros.

Il a sollicité l'État pour l'aider à payer cette facture qui représente un peu moins de la moitié du budget annuel global du département. Une instruction de la Direction départementale des territoires ainsi qu'une mission finale seront nécessaires pour l'octroi de cette aide à travers la dotation de solidarité.

Pour les particuliers, touchés des coulées de boues et gravats, la situation se complique. À Risoul, des maisons sont mêmes inhabitables. "Des propriétaires ont indiqué qu'ils ne souhaitaient pas revenir habiter dans les lieux", affirme le sous-préfet Éric Requet. Concernant ces gravats, le sous-préfet explique travailler "avec les habitants pour trouver des solutions", sans préciser leurs natures.

Loïc Guerringue