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"La France n'est plus le pays des droits de l'Homme", déplore Me Eric Dupond-Moretti

"La France n'est plus le pays des droits de l'Homme", déplore Me Eric Dupond-Moretti

Invité ce lundi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Me Eric Dupond-Moretti a déploré que la France ne soit plus le pays des droits de l'Homme. "La Cour européenne de sauvegarde des droits de l'Homme condamne régulièrement la France, le pays le plus condamné après la Turquie", a exposé le célèbre avocat pénaliste, qui ajoute que "toutes les avancées en matière de libertés individuelles nous viennent de Strasbourg". Selon lui, la France n'est plus que "le pays des droits de l'Homme à l'exportation".

Nice: un adolescent de 13 ans soupçonné d'avoir tiré des plombs dans une école maternelle

Nice: un adolescent de 13 ans soupçonné d'avoir tiré des plombs dans une école maternelle

Un adolescent de 13 ans a été interpellé à Nice, ce dimanche. Il est soupçonné d'être l'auteur des tirs de plomb contre deux fillettes, visées lors de la récréation dans une école maternelle vendredi. Dans la foulée de l'arrestation, le père du garçon est allé à la rencontre des parents des victimes, s'excusant du geste commis par son fils et assurant qu'il n'était en rien un enfant au comportement dangereux, mais en manque de repères. Des paroles qui ont permis d'apaiser les tensions, la mère d'une des victimes déclarant l'incident clos.

Maltraitance de retraités: Rossignol souligne qu'il n'y a pas eu de "maltraitance physique"

Maltraitance de retraités: Rossignol souligne qu'il n'y a pas eu de "maltraitance physique"

Trois jeunes filles, âgées de 16 et 17 ans, en stage dans une maison de retraite de Seine-et-Marne, ont été mises en examen vendredi pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée. La secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie a souligné dimanche qu'il n'y avait pas eu de "maltraitance physique" mais des "humiliations", de la "violence verbale" et "une atteinte à la dignité de ces personnes". Laurence Rossignol juge que l'établissement scolaire comme l'EHPAD ont "très rapidement pris la mesure des faits".

La maire de Calais dénonce des événements "complètement irresponsables"

La maire de Calais dénonce des événements "complètement irresponsables"

"Cela fait plusieurs mois que nous demandons le démantèlement de tout ce qui ne concerne pas l'aide humanitaire", a rappelé la maire de Calais Natacha Bouchart (LR) après l'intrusion de migrants sur un bateau. "On ne sait pas qui il y a parmi toutes ces personnes", et les Calaisiens "sont dans un état de tension extrême", a-t-elle encore expliqué. Selon elle, le rassemblement de ce dimanche auquel elle va participer "n'est pas une manifestation anti-migrants" mais un rassemblement des acteurs "pour donner une image positive", un "événement festif qui veut montrer ce qu'est une ville portuaire".

Calais : évacuation de migrants montés à bord d'un ferry

Calais : évacuation de migrants montés à bord d'un ferry

Des migrants qui avaient réussi à monter illégalement à bord d'un ferry à Calais samedi, ont été évacués dans le calme par la police plus de trois heures plus tard, a-t-on appris auprès du port de Calais. Dans la foulée d'une manifestation pour la défense des migrants, des groupes avaient forcé un barrage pour monter à bord du "Spirit of Britain", de la compagnie britannique P O, en provenance de Douvres et stationné dans le port. Sur les quelque 150 qui avaient pénétré dans l'enceinte du port, plusieurs dizaines d'entre eux avaient pu monter à bord. Regroupés à l'avant du navire, ils ont bloqué la passerelle d'accès.

Echanges de billets TGV payants: "Un service en moins" et "moins de flexibilité", déplorent les usagers

Echanges de billets TGV payants: "Un service en moins" et "moins de flexibilité", déplorent les usagers

La SNCF va "durcir les conditions d'échange" des billets TGV en instaurant des frais à partir d'avril, ce qui devrait permettre de mieux gérer les places et même d'en baisser les prix, a argumenté une dirigeante de l'entreprise publique. Mais les clients ne voient pas ce changement d'un bon oeil. Beaucoup déplorent la disparition d'un service bien pratique et "moins de flexibilité" pour l'organisation de leurs voyages.

"La justice n'a pas pris en compte le contexte", pour l'avocate de Jacqueline sauvage

"La justice n'a pas pris en compte le contexte", pour l'avocate de Jacqueline sauvage

La cour d'assises du Loir-et-Cher a confirmé le 3 décembre dernier en appel la condamnation à dix ans de réclusion de Jacqueline Sauvage, 66 ans, reconnue coupable d'avoir tué son mari en 2012, après plusieurs années d'enfer conjugal. Son avocate, Nathalie Tomasini attend une réponse au recours en grâce qui a été déposé. "J'estime que la justice n'a pas pris en considération l'état psychologique de cette femme lorsqu'elle est passé à l'acte", explique-t-elle.

Malfaiteur tué d'une balle dans le dos, le policier rejugé, la sœur de la victime soulagée

Malfaiteur tué d'une balle dans le dos, le policier rejugé, la sœur de la victime soulagée

Une semaine après l'acquittement d'un policier poursuivi pour avoir tué d'une balle dans le dos un malfaiteur armé, le parquet général a fait appel. Une décision que la sœur de la victime, Amal Bentounsi a saluée: "Je remercie le courage du Parquet, parce que la justice sort grandie de cet appel". Elle s'est déclarée soulagée, "de se dire que ce policier-là ne va pas reprendre ses fonctions et qu'il y aura un deuxième procès". Elle a dit ressentir de l’"espoir de se dire que la justice est vraiment indépendante". Amal Bentounsi a encouragé "d'autres familles", à "se battre comme moi", lorsque l'"on a une forte intuition", et que "les éléments sont troublants dès le départ ".

Assignation à résidence: pour Halim Abdelmalek "c'est un délit de faciès"

Assignation à résidence: pour Halim Abdelmalek "c'est un délit de faciès"

Pour la première fois depuis la proclamation de l'état d'urgence, le Conseil d'État a décidé vendredi de suspendre une assignation à résidence. BFMTV a pu rencontrer Halim Abdelmalek qui avait contesté cette assignation. "J'en suis convaincu, pour moi c'est un délit de faciès. Si je n'avais pas cette barbe, le policier il ne se serait jamais intéressé à moi. Il ne se serait jamais rapproché de moi comme cela d'aussi près pour me prendre en photo", a-t-il expliqué. "Ce n'est même pas une revanche parce que ça voudrait dire que j'en veux. Mais là je n'en veux à personne. Je veux juste que la vérité éclate", a-t-il ajouté.

La RN12 bloquée dans les deux sens par les agriculteurs bretons

La RN12 bloquée dans les deux sens par les agriculteurs bretons

La mobilisation continue ce vendredi en Bretagne où les éleveurs bloquent la RN12 dans les deux sens, entraînant des perturbations sur le réseau routier. Les manifestations qui avaient débuté mercredi dans les Côtes-d'Armor se sont étendues à l'ouest de la région. Les agriculteurs sont très remontés. Les différents syndicats ont déclaré à BFMTV voir leur "profession mourir à petit feu". Selon eux, le "plan d'aide annoncé par le gouvernement après l'été" n'a pas servi à grand-chose. Ils disent ne plus vouloir "vivre d'aides et de petites subventions au coup par coup", et demandent "de vrais changements de fond". Les éleveurs entendent peser sur les négociations en cours entre les représentants des différentes filières et les industriels de l'agroalimentaire. Elle prendront fin le premier février et les prix seront fixés jusqu'à la fin de l'année.

En Bretagne, le blocage des éleveurs se poursuit

En Bretagne, le blocage des éleveurs se poursuit

Délogés jeudi matin de Saint-Brieuc, où ils bloquaient la N12, les éleveurs bretons ont de nouveau bloqué l'axe dans la soirée près de Guingamp. Près de Bayeux, les agriculteurs ont déversé du fumier, des pneus et des détritus devant les sites de Lactel et de Danone. Selon eux, les promesses faites cet été n'ont pas été tenues et le plan d'aide de 600 millions d'euros n'est pas suffisant. Ce vendredi, les éleveurs devraient poursuivre leurs actions.

Portiques dans les lycées: "On est dans la réaction médiatique", dénonce un syndicaliste

Portiques dans les lycées: "On est dans la réaction médiatique", dénonce un syndicaliste

Alors que des portiques de sécurité vont prochainement être installés dans une quinzaine de lycées d'Auvergne-Rhône-Alpes, Benoît Teste, le secrétaire académique du SNES Lyon, dénonce une mesure faite dans l’urgence. "On est dans la réaction médiatique afin de montrer qu’on fait des choses plus que dans une réelle politique de long terme", a déploré le syndicaliste. "Le problème dans les lycées, c’est le manque de surveillants", a-t-il estimé.

L'extension de garantie est-elle vraiment utile?

L'extension de garantie est-elle vraiment utile?

Lorsque les Français achètent de l'électro-ménager, ils vont généralement choisir l'extension de garantie par peur de la panne. Pourtant, la panne en période de garantie est statistiquement très rare. Elle rapporte énormément aux grandes enseignes, avec une marge de 50 à 70%. Pour payer moins cher sa garantie, il est possible de passer par un SAV indépendant ou par une assurance parapluie, pouvant être souscrite auprès de banques ou assurances.

Taubira: après les attentats, 41 personnes toujours hospitalisées

Taubira: après les attentats, 41 personnes toujours hospitalisées

Christiane Taubira a dressé un bilan de la prise en charge des victimes des attentats du 13 novembre, ce jeudi dans à Paris. "41 personnes sont encore hospitalisées, une personne est encore en réanimation", a déclaré la garde des Sceaux. Parmi ces blessés, "il y en a 24 qui sont dans des hôpitaux militaires", au vu de leurs "blessures plus importantes", a-t-elle annoncé. 1.051 personnes ont été prises en charge. "Le fonds de garantie a versé 15 millions d'euros de provision et remboursé un million d'euros de frais d'obsèques" a précisé la ministre de la Justice. Elle a indiqué qu'une "autre phase" allait maintenant s'ouvrir. Cette nouvelle étape consiste à "apprécier le préjudice d'affection, c'est-à-dire non plus seulement les provisions, mais ce qui est dû aux différents ayants droit".