
Le Parlement vote définitivement la prolongation de l'état d'urgence pour six mois
La prolongation pour six mois de l'état d'urgence a été définitivement votée par le Parlement, jeudi 21 juillet.
La prolongation pour six mois de l'état d'urgence a été définitivement votée par le Parlement, jeudi 21 juillet.
L'Assemblée nationale a voté une quatrième prolongation de l'état d'urgence jusqu'à fin janvier 2017. Le texte repasse au Sénat dans l'après-midi.
Le Premier ministre a annoncé mercredi 20 juillet un troisième recours à l'article 49-3 concernant la loi travail, en lecture définitive à l'Assemblée.
L'examen du projet de loi reconduisant pour six mois l'état d'urgence a été à la fois âpre et long. Les dissensions ont porté sur l'essentiel: la défense des valeurs républicaines contre le terrorisme.
489 députés se sont prononcés en faveur d'une prorogation du régime d'exception après l'attentat de Nice. 26 se sont prononcés contre.
Le Sénat à majorité de droite a rejeté le projet de loi travail sans débat dans l'hémicycle mardi 19 juillet à l'occasion de sa nouvelle lecture.
Les députés ont observé ce mercredi une minute de silence à la mémoire de Michel Rocard, "un homme d'État et une partie de notre histoire politique", selon le président de l'Assemblée Claude Bartolone.
Des députés de gauche ont échoué une nouvelle fois, ce mercredi, à déposer une motion de censure contre le gouvernement, au lendemain du second recours au 49-3 pour le projet de loi travail.
DOCUMENT BFMTV - A gauche, le 49-3 dégainé par Manuel Valls pour faire adopter la loi Travail ne passe pas. Le gouvernement s'expose à une motion de censure. Pour cela, les parlementaires doivent réunir 58 signatures afin de pouvoir faire voter ce texte qui sonnerait la fin du gouvernement.
Près de 500 amendements ont été déposés par les députés sur le seul article 2 du projet de loi Travail.
Le Sénat a rendu hommage ce lundi à Michel Rocard, qui a notamment siégé sur ses bancs de 1995 à 1997 comme sénateur des Yvelines.
Avec seulement 15 votants, l’Assemblée nationale a rejeté le 23 juin un amendement défendu par la députée Eva Sas, qui proposait l’inégibilité des élus condamnés pour violences, et notamment pour agressions sexuelles. La nouvelle a provoqué un tollé sur Twitter.