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Marine Le Pen a réagi lundi soir sur BFMTV au litige qui l'oppose La Voix du Nord. Le journal régional a titré son édition du jour "Pourquoi une victoire du FN nous inquiète". La présidente du Front national a expliqué que le journal "a prouvé sa connivence avec le parti socialiste", ajoutant "c'est un véritable tract du Parti socialiste". La tête de liste FN dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie a aussi attaqué Xavier Bertrand en expliquant qu'il était actionnaire de la télévision du titre de presse.
Au total, la droite pourrait remporter sans difficulté quatre régions, la gauche pourrait en conserver également quatre, et le FN en prendre trois, selon les dernier sondages avant le premier tour des régionales. Ces derniers montrent une forte dynamique du côté du parti de Marine Le Pen.
Le quotidien, qui a pris position contre la candidate du FN, à six jours du premier tour des régionales dans le Nord, s'est attiré les foudres de la présidente du mouvement qui estime que ce média est acheté par des subventions versées par la région.
Jean-Jacques Bourdin recevait lundi matin Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV et RMC. La présidente du groupe Les Républicains au conseil de Paris a estimé que "ce serait un paradoxe que le FN sorte gagnant de cette période". "Le Front national a été le dernier parti à se mobiliser concrètement sur la lutte contre le terrorisme. Au niveau de l'Union européenne ils ont refusé de voter le dispositif PNR. Ils ont refusé à l'Assemblée nationale de donner des nouveaux moyens aux services de renseignement. Dans beaucoup de municipalités, ils refusent de nouveaux moyens pour des caméras de vidéosurveillance" a énuméré l'ancienne ministre de l'Écologie.
Alors que les élections régionales approchent et que de nouvelles régions ont vu le jour, quels sont les domaines sur lesquels interviendront les futurs élus. BFMTV.com fait le point sur le fonctionnement de cette institution et ses compétences.
Avec la nouvelle carte régionale, sept régions sur les 13 nouvelles entités créées par la réforme ont changé de frontières. Certaines vont aussi devoir se trouver une nouvelle appellation.
Les Français sont appelés aux urnes pour le premier tour des élections régionales les 6 et 13 décembre. En métropole et en outremer ces élections doivent permettre l'élection des conseillers régionaux et territoriaux. L'élection résumée en 5 chiffres.
Selon un sondage OpinionWay pour Valeurs Actuelles, la présidente du Front national marque des points dans l'opinion. Elle est largement en tête des intentions de vote au premier tour des élections régionales en Nord-pas-de-Calais/Picardie à 40%. Au second tour, elle fait jeu égal avec Xavier Bertrand.
La campagne pour les élections régionales de décembre prochain a commencé ce lundi, à deux semaines du premier tour. Une campagne forcément impactée par les attentats de Paris du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. "On ne peut plus faire campagne de la même manière et on ne peut plus faire campagne sur les mêmes sujets (…) L'intérêt des électeurs portent désormais sur les questions de sécurité", a expliqué Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV.
Selon des propos rapportés par Libération samedi, la candidate Les Républicains aurait pris l'exemple d'Abdelhamid Abaaoud, vu fraudant le métro le soir des attentats, pour justifier ses mesures visant à améliorer la sécurité dans les transports en Ile-de-France. Un raccourci que France 3 a remis dans son contexte.
Julien Dray mène la liste socialiste pour les régionales dans le département du Val-de-Marne, en Île-de-France. Et pour mobiliser il essaie d'importer des méthodes classiques de campagne sur les réseaux sociaux. Sans grand succès.
Le président du MoDem, François Bayrou, qui a opté pour François Hollande au second tour de 2012, a déclaré sur France 2 qu'il aurait "la responsabilité" de se présenter en 2017 si Nicolas Sarkozy remportait la primaire à droite.
Invité ce jeudi de Ruth Elkrief, Claude Bartolone s’est dit comprendre "la responsabilité" de Manuel Valls. Mais pour lui, le Front national en tête au soir du premier tour et une fusion des listes est une "version Apocalypse now" des élections. Le candidat socialiste en Ile-de-France préfère se battre "pour se retrouver dans une situation qui nous évitera de nous poser ce genre de question".
Le candidat en Ile-de-France préfère se concentrer sur la campagne et invite les électeurs à se déplacer en décembre prochain.
Le Premier ministre défend une fusion des listes de gauche et de droite au second tour des régionales pour faire barrage au Front national. Mais son idée irrite jusque dans son propre camp.
Pour faire barrage à Marine Le Pen lors du second tour des élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Manuel Valls envisage une fusion des listes de gauche et de droite. Pierre de Saintignon, la tête de liste PS dans la région, rejette la proposition du Premier ministre, avec le soutien du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. À droite, Xavier Bertrand, le candidat Les Républicains, a déclaré qu"'il n'y aura pas d'alliance". À moins d'un mois du premier tour des élections régionales, la stratégie du Premier ministre étonne et embarrasse la majorité.
Manuel Valls proposait une union des listes PS et LR après le premier tour des régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Mais, dans la région, personne ne veut de cette idée. Même Pierre de Saintignon, candidat du PS, repousse le principe.
Le Premier ministre a évoqué mardi l'idée d'une fusion des listes de droite et de gauche pour faire barrage au FN et éviter une victoire de Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Une proposition qui fâche une partie de son camp dont Jean-Christophe Cambadélis qui l'appelle à la "cohérence".
Martine Aubry et Manuel Valls ne s'entendent pas, c'est bien connu. Leur relation ne risque pas de s'améliorer avec la position de la maire socialiste de Lille qui rejette la proposition du Premier ministre de fusionner les listes du Parti socialiste et du parti Les Républicains au deuxième tour des élections régionales si le Front national est en tête. "Dans cette histoire, on le sent bien, tout le monde est hypocrite. Manuel Valls pourra rejeter la faute sur Les Républicains en disant 'ils n'ont pas voulu fusionner les listes'. Martine Aubry pourra rejeter la faute sur Manuel Valls (…) Et la droite espère tout de même les voix des électeurs de gauche", a estimé Apolline de Malherbe, éditorialiste politique à BFMTV.
Invité de de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi matin sur BFMTV et RMC, François Fillon s'est de nouveau prononcé contre la possibilité de retrouver les candidats de 2012 aux élections présidentielles de 2017 . "Je pense que les Français n'accepteront pas un remake de 2012 (…) Il s'agit de refuser une situation où cinq ans après, les Français n'ont comme seul choix que celui de 2012, c'est-à-dire Nicolas Sarkozy, François Hollande et Marine Le Pen", a estimé l'ancien Premier ministre.
François Fillon était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi matin sur BFMTV et RMC. Le député Les Républicains a réagi à la proposition de Manuel Valls de fusionner les listes du Parti socialiste et de la droite, pour faire barrage à l'extrême droite. "C'est une idée qui n'a aucun sens (…) Dire aux Français que face à cette situation on va fusionner avec ceux qui gouvernent, donc on va maintenir la même politique qu'avant, est la meilleure façon de faire monter le Front national", a affirmé l'ancien Premier ministre.
En Bretagne et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, l'UDI a retiré son investiture à la tête de liste Les Républicains et prévient de conséquences en vue des prochaines... législatives de 2017.
Selon plusieurs medias français ce mercredi, le Premier ministre planche sur un projet de fusion des listes PS et Les Républicains lors du second tour des régionales pour faire barrage au FN. Principalement dans le viseur, le Nord où les réactions virulentes ne sont pas faites attendre.
Plusieurs élus Front national du Nord estiment avoir été exclus ou mis à la marge de la liste pour les régionales pour avoir refusé les kits de campagne vendus par le FN.
Sept membres du gouvernement de Manuel Valls affronteront le suffrage universel lors des prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre. En 2010, les membres du gouvernement Fillon avaient été balayés.
Selon une étude Opinionway pour Valeurs actuelles, la tête de liste PS pour les élections régionales en Île-de-France perdrait au second tour avec 35% des voix contre 42% pour la candidate Les Républicains-UDI-MoDem, Valérie Pécresse.
Ruth Elkrief a demandé lundi soir sur BFMTV à Ségolène Royal si elle partageait l'avis de Valls sur une possible victoire du Front national dans certaines régions. Le Premier ministre a qualifié de "drame" une telle éventualité. L'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes ne veut "pas anticiper sur des résultats qui ne sont pas là. Les citoyens ne se sont pas encore exprimés". Elle est d'accord sur le fait qu'il faut tout essayer pour éviter la victoire du FN, "mais à force d'en parler, on leur fait de la publicité. Je n'en dirai pas plus sur ce sujet-là. Cessons de les mettre au centre du jeu et du débat politique", a demandé la ministre de l'Ecologie.
Olivier Besancenot était l'invité de BFM Story lundi soir. L'ancien porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste a expliqué que son parti ne présenterait pas de candidats lors des élections régionales de décembre prochain parce qu'il "n'avait pas les moyens de le faire, c'est d'ailleurs un sujet, se présenter aux élections c'est devenu de plus en plus cher". Il regrette que le prix du papier et des professions de foi soient si élevés: "malheureusement on ne sera pas présent sur les listes en tant que tels mais on entend, à notre échelle, humblement faire entendre les combats quotidiens".
Le redécoupage des régions françaises, passées de 22 à 13 depuis la réforme territoriale, doit permettre aux assemblées locales d'être plus puissantes car plus peuplées, plus riches et avec des compétences élargies à des territoires plus étendus.