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Abdeslam "n'avait que la peau sur les os", selon l'adjoint du bourgmestre de Molenbeek

Abdeslam "n'avait que la peau sur les os", selon l'adjoint du bourgmestre de Molenbeek

Trois jours après l'arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, la réputation de fief du jihadisme européen colle plus que jamais à la peau de la commune bruxelloise. "Ce basculement s'est fait sans qu’on puisse s'en rendre compte", a expliqué le premier adjoint du bourgmestre de Molenbeek. Si Ahmed El Khannous a estimé qu’un réseau avait permis la cavale de quatre mois de l’homme le plus recherché d’Europe, il a nié un quelconque laisser-aller de la part des autorités de la commune. "Les policiers qui l'ont arrêté ne l'ont pas reconnu tellement il était amaigri, apeuré, il n’avait que la peau sur les os", a-t-il décrit avec force détails. Visiblement remonté, il a ensuite fait le parallèle avec le cas d’Yvan Colonna, exhortant les autorités françaises à "commencer par balayer devant sa porte".

Le déclin de Daesh rime avec "la chute de Raqqa et Mossoul", selon notre spécialiste

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La puissance de Daesh est-elle entamée? L’organisation terroriste "a subi des coups sérieux après un an et demi de bombardements", estime Ulysse Gosset, éditorialiste politique étrangère de BFMTV. "Ça ne peut pas rester sans effets", ajoute-t-il. "Mais en même temps, les deux bastions essentiels de Daesh, Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, sont toujours aux mains des jihadistes (…) Le marqueur pour voir si l’organisation terroriste recule dans les prochains mois, ce sera la chute de ces deux villes", conclut Ulysse Gosset.