Meurtre d'une joggeuse à Nîmes : un homme en garde à vue
Selon "Le Parisien", un homme d'une trentaine d'années a été interpellé dans sa villa, située à quelques centaines de mètres du lieu de découverte du corps de la jeune femme.
L'homme placé en garde à vue, qui vit à 300 mètres du lieu du crime, présentait des blessures aux mains causées par des ronces, ce qui correspond aux constatations du médecin légiste, a précisé une autre source proche du dossier. Il correspond, de plus, au portrait robot de l'agresseur réalisé par les enquêteurs ce week-end.
Les enquêteurs ont emmené l'homme après "une fouille minutieuse" d'une luxueuse villa, située à quelques centaines de mètres du lieu de découverte du corps supplicié d'une joggeuse. La police aurait également saisi de nombreux objets dans la maison.
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L'homme réfute les accusations, mais n'a pas d'alibi
D'après nos informations, l'homme interpellé nie toute implication dans la mort de la joggeuse, mais ne possèderait pas d'alibi pour l'après-midi de jeudi dernier.
La victime, mère de trois enfants, a été trouvée jeudi 24 janvier au soir, peu après 22 heures, le corps partiellement dévêtu. Deux pierres ainsi qu'une lame de cutter portant des traces de sang étaient retrouvées à proximité du cadavre.
Les premiers résultats de l’autopsie ont ensuite confirmé un meurtre "à l'arme blanche". Le corps, présentant des blessures à la tête et au cou, reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de courir. Elle était partie vers 17 heures pour une vingtaine de minutes, la piste d'une agression sexuelle est étudiée.
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