SNCF: la journée du bac de lundi menacée par la grève?
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"Le baccalauréat n'est pas menacé dans son ensemble, mais la journée de lundi l'est, par deux syndicats", a estimé, vendredi, Frédéric Cuvillier.
Le bac 2014 est-il menacé par la grève des cheminots? Après avoir déclaré sur l'antenne de France-Info que "la journée du bac se trouve être menacée par les positions de deux syndicats", Frédéric Cuvillier a précisé sa position sur BFMTV. "Le bac n'est pas menacé, il peut y avoir des conséquences suite au mouvement de grève reconduit par deux organisations syndicales", a-t-il nuancé.
"Avec mon collègue Benoît Hamon, nous prenons toutes les dispositions pour ne pas pénaliser les jeunes lycéens qui seraient perturbés par des conditions de transports dégradées", a continué Frédéric Cuvillier.
Le ministre de l'Education a d'ailleurs annoncé vendredi midi que les élèves arrivant avec une heure de retard aux épreuves pourraient plancher une heure supplémentaire. Près de 687.000 candidats au baccalauréat plancheront lundi sur l'épreuve emblématique de philosophie, première étape d'un marathon de six jours d'épreuves écrites pour décrocher leur diplôme.
>> Suivre le mouvement de grève et les perturbations en direct
Le secrétaire d'Etat a cependant souligné que le dialogue social n'était "pas terminé". "Je recevrai les syndicalistes qui le souhaitent, mais je suis déterminé à respecter aussi ceux qui ne font pas grève", a insisté Frédéric Cuvillier. "La grève est voulue pour des raisons qui parfois m'échappent et qui peut-être sont assez éloignées du projet de loi lui-même", a-t-il déploré.
Vendredi sur BFMTV, le secrétaire d'Etat a rappelé qu'il n'était "pas question de céder, mais d'accompagner". "Il y a un calendrier législatif", a-t-il insisté, refusant tout report de l'examen de la réforme par le Parlement. "Il faut que les organisations syndicales aient conscience des enjeux. (...) Si nous ne construisons pas ce groupe ferroviaire, c'est l'Europe qui le fera", a-t-il .
"Avec mon collègue Benoît Hamon, nous prenons toutes les dispositions pour ne pas pénaliser les jeunes lycéens qui seraient perturbés par des conditions de transports dégradées", a continué Frédéric Cuvillier.
Le ministre de l'Education a d'ailleurs annoncé vendredi midi que les élèves arrivant avec une heure de retard aux épreuves pourraient plancher une heure supplémentaire. Près de 687.000 candidats au baccalauréat plancheront lundi sur l'épreuve emblématique de philosophie, première étape d'un marathon de six jours d'épreuves écrites pour décrocher leur diplôme.
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La CGT reconduit, l'Unsa lève son préavis de grève
CGT-Cheminots et SUD-Rail, respectivement premier et troisième syndicats à la SNCF, ont douché jeudi soir les espoirs du gouvernement d'une sortie rapide de la crise. Frédéric Cuvillier avait fait état d'"une avancée sensible" lors des longues discussions menées avec les syndicats mercredi et jeudi. Vendredi midi, la CGT a annoncé reconduire la grève pour 24 heures, tandis que l'Unsa-Cheminots a décidé de lever son préavis pour mardi.Le secrétaire d'Etat a cependant souligné que le dialogue social n'était "pas terminé". "Je recevrai les syndicalistes qui le souhaitent, mais je suis déterminé à respecter aussi ceux qui ne font pas grève", a insisté Frédéric Cuvillier. "La grève est voulue pour des raisons qui parfois m'échappent et qui peut-être sont assez éloignées du projet de loi lui-même", a-t-il déploré.
Vendredi sur BFMTV, le secrétaire d'Etat a rappelé qu'il n'était "pas question de céder, mais d'accompagner". "Il y a un calendrier législatif", a-t-il insisté, refusant tout report de l'examen de la réforme par le Parlement. "Il faut que les organisations syndicales aient conscience des enjeux. (...) Si nous ne construisons pas ce groupe ferroviaire, c'est l'Europe qui le fera", a-t-il .
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