Royal: "Sur l'extension de Roland-Garros, il y avait d'autres solutions"

Sur ce dossier de l'extension de Roland-Garros, si Ségolène Royal respecte "la discipline gouvernementale", elle estime aussi que d'autres solutions pouvaient être envisagées.
Sur l'extension de Roland-Garros, Ségolène Royal s'incline. Alors que le gouvernement a décidé de donner son feu vert au projet d'extension défendu par la Fédération française de tennis (FFT), la ministre de l'Ecologie affirme sur BFMTV et RMC qu'"on peut aménager le pays en protégeant les espaces. La FFT n'a pas voulu examiner le projet alternatif, je m'incline".
"Mais il y avait d'autres solutions. Je respecte la discipline gouvernementale", a-t-elle ajouté.
La veille, Manuel Valls avait confirmé que l'Etat allait rendre "d'ici la fin de la semaine" un avis favorable sur ce projet disputé d'extension du stade de Roland-Garros.
Un avis favorable de l'Etat "d'ici la fin de la semaine"
Les associations de défense de l'environnement et du patrimoine dénoncent un "passage en force" du gouvernement dans ce dossier, en contradiction avec sa volonté de moderniser le "dialogue environnemental".
Soutenue par la Ville de Paris, concessionnaire du site, la FFT a opté pour une extension vers le Jardin des serres d'Auteuil, avec un nouveau court semi-enterré construit dans une partie non classée du jardin. Montant des travaux: entre 350 et 400 millions d'euros.
Les opposants au projet militent pour une option alternative: la couverture de l'autoroute A13 et l'extension du stade vers cette dalle de béton, au nord. Une option dont la FFT ne veut pas entendre parler car moins bonne sur le plan opérationnel et plus coûteuse de 40 à 60 millions d'euros. Plusieurs rapports ont souligné les carences techniques de ce contre-projet.
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