Olivier Falorni moque "la diva" Ségolène Royal
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CAFE POLITIQUE - La guerre Falorni-Royal, acte 36; les confidences de Jean-Marc Ayrault et l'impossible retour de DSK. Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique.
La petite pique de Falorni à Royal
"Elle se prend pour une diva". Les relations sont toujours aussi tendues entre Olivier Falorni et Ségolène Royal. Interrogé sur les propos de la ministre, qui dénonçait mercredi un gouvernement de "machos" et de "mépris", le député PS de Charente-Maritime a fustigé l'attitude de Ségolène Royal. La guerre ouverte entre les deux prétendants aux législatives de 2012 a laissé des traces.Michel Sapin "ami dans la vie" avec Ségolène Royal
A défaut de pouvoir compter sur le soutien d'Olivier Falorni, Ségolène Royal peut compter sur... Michel Sapin. Celui-là même qui était la cible des foudres de la ministre. "Ségolène Royal n'est pas seulement une amie en politique - parce qu'il faut toujours se méfier des amis en politique - c'est une amie dans la vie!", a-t-il lancé jeudi matin sur Europe1. Et de poursuivre, face à un auditoire médusé: "Cela vous laisse sans voix? Evidemment, tous ces propos sont des propos qui ne nous troublent ni elle ni moi..."Puis, revenant sur la polémique qui le concerne directement, à savoir un différend avec Ségolène Royal au sujet de l'écotaxe: "Je comprends qu'à ce moment-là, elle se sente blessée: c'est une femme éminente, une femme compétente, une ministre compétente, elle a déjà exercé des responsabilités dans ce domaine il y a des années... Elle fait son travail, elle le fait dans le cadre d'un gouvernement où la solidarité est un mot qui est le mot principal...". Ah oui vraiment?
Ca vous laisse sans voix ? Evidemment, tous ces propos sont des propos qui ne nous troublent ni elle ni moi..."
"L'impossible retour" de DSK
Invité jeudi matin sur BFMTV et RMC, François Rebsamen, le ministre du Travail, a écarté fermement un éventuel retour de Dominique Strauss-Kahn aux affaires, François Rebsamen. "C'est impossible. Je le regrette car c'est quelqu'un qui a des talents d'économiste incroyables, mais c'est impossible. Après ce qu'il a fait, il ne peut pas revenir." La messe est dite.Jean-Marc Ayrault était "prêt à continuer"
En quittant Matignon fin mars, l'ancien Premier ministre s'est plié à la demande de François Hollande, payant ainsi l'échec de la gauche aux municipales. Un souvenir dont il ne garde, apparemment, aucune rancoeur. "J'étais prêt (à continuer), mais ce n'était pas la question", a-t-il souligné jeudi matin sur RFI, évoquant sa démission forcée. "C'était un honneur d'être à ce poste, avec la confiance sincère du président de la République", a poursuivi Jean-Marc Ayrault, redevenu simple député, défendant également son action et se disant "fier" du travail accompli.Enfin, concernant ce manque d'autorité que tant de voix ont raillé, l'ancien Premier ministre a réfuté cette critique. Tout en estimant que certains de ses ministres avaient peut-être manqué de solidarité et préféré faire cavalier seul. "La discipline, c'est d'abord une auto-discipline. C'est avoir l'esprit collectif", a-t-il estimé. Un conseil dont Manuel Valls, qui doit gérer son premier couac après la sortie de Ségolène Royal, pourrait avoir besoin.
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