Municipales: le ton monte à Toulouse

Caniveau, mensonge, imposture, passéisme... La campagne jusqu'alors policée s'est tendue d'un coup à Toulouse entre le sortant PS et son challenger UMP à l'approche du second tour que tout annonce des plus incertains.
Le sortant socialiste Pierre Cohen est crédité de 50,5% d'intentions de vote par cette enquête CSA, son adversaire Jean-Luc Moudenc de 49,5%. Encore la marge d'erreur est-elle de plus ou moins 4%.
Et tous les sondages d'avant premier tour annonçaient Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc au coude à coude. Au premier tour, Jean-Luc Moudenc a devancé Pierre Cohen de presque 6%.
"Des attaques de caniveau"
Dans cette dernière ligne droite entre le premier et le second tour, le ton est monté d’un cran entre les deux têtes de listes. Jean-Luc Moudenc reproche à son adversaire de le qualifier "d’extrémiste"dans un tract de campagne.
"Ce dernier me fait penser à quelque un qui s’affole, estime-t-il. Quand on tombe dans des attitudes mensongères, que l’on fait penser l’autre pour un extrémiste... C’est l’image de quelque qui semble perdre pied."
De son côté, Pierre Cohen n’a pas apprécié d’être traité de "menteur", voire de "violent" par son challenger. Et il répond donc du tac-au-tac.
"Pratiquement tous les amis de Jean-Luc Moudenc, qui étaient sur sa liste précédemment, l’ont quitté et sont en froid. Au niveau relations humaines, il n'a pas de leçons à donner. Les attaques de caniveau, c’est plus de son côté. Il est dans une campagne de revanche."
Au moins tombent-ils d'accord sur un point, "ce sera très, très, très serré".
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