Municipales: Hollande, cible de toutes les critiques

Le président de la République a fait l'objet d'une salve de critiques, dimanche soir, y compris dans propre camp, après la déroute socialiste lors du second tour des municipales.
Le chef de l'Etat a ainsi été prié d'"absolument changer de politique" par Jean-François Copé, le président de l'UMP. Même son de cloche du côté de François Fillon, qui a estimé que le président devait "répondre à la vague de protestation populaire". Bruno Le Maire, lui, a pointé une "défaite personnelle et cinglante" du président français.
Du côté gauche de l'opposition, le ton n'est pas moins sévère. "La politique de François Hollande, son virage à droite, son alliance préférentielle avec le Medef, sa soumission aux politiques d'austérités européennes ont produit un désastre", a ainsi déclaré Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche.
Le PS sévère avec le gouvernement
Mais les critiques sont également venus de la majorité, à l'image de Ségolène Royal: "Il faut un changement de rythme, il faut que les résultats soient au rendez-vous", a déclaré l'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2007. Les pouvoirs en place sont souvent sanctionnés dans les élections intermédiaires, mais là, la sanction est particulièrement sévère.""Je plaide pour qu'il y ait dans le cadre de l'action commune qui est la notre, un sursaut" et "je pense qu'il faut des réponses concrètes en matière de justice sociale", a pour sa part affirmé Cécile Duflot, la ministre du Logement.
Enfin, François Rebsamen, proche de François Hollande, y est également allé de sa réflexion, parlant d'un "jour de tristesse pour tous les socialistes (...) Je pense à la gauche. Ce soir les Français lui ont adressé un sévère avertissement".
Élections
Les résultats dans votre ville
Votre opinion