Marine Le Pen: "Sarkozy est un has-been"

Invitée sur BFMTV, la présidente du Front national a vivement critiqué l'ex-président de la République, ainsi que l'action du ministre socialiste de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, au sujet des migrants de Calais.
"Il se noie, il pédale dans le vide". Invitée de BFMTV ce lundi soir, Marine Le Pen s'est violemment attaquée à Nicolas Sarkozy, un peu moins de deux mois depuis son retour officiel sur le devant de la scène politique.
Accusée de mener une "politique d'extrême-gauche" par l'ex-président de la République, la présidente du Front national (FN) s'est vue demander ce qu'elle comptait lui répondre. "Toute cette agitation ne permettra pas à ce que son discours imprime", a rétorqué Marine Le Pen.
"C'est malheureux à dire, mais Nicolas Sarkozy est un has-been, un homme du passé", a continué la frontiste. "Il a promis, il n'a rien fait, les Français s'en souviennent."
Un retour raté
Estime-t-elle, comme 75% des Français, que le retour en politique de l'ancien chef d'Etat est raté? "Je suis navrée pour lui, mais je n'y ai jamais cru. Et je vois bien que son retour ne répond pas à l'exigence de sincérité et de conviction qu'attendent les Français pour les et les années très difficiles à venir."
"Zéro pointé pour Cazeneuve"
Marine Le Pen a également eu des mots durs contre le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour, notamment, sa gestion du dossier des migrants à Calais, sur lequel elle s'était déjà exprimée à notre micro. "Je suis obligée de mettre un zéro pointé à Monsieur Cazeneuve", a-t-elle exprimé au micro de Ruth Elkrief.
"Monsieur Cazeneuve mène exactement la même politique que celle qui a été menée par l’UMP, qui consiste à gérer les conséquences des drames qu’ils ont laissés naître sur notre territoire, sans jamais ne s’attaquer aux causes", a justifié la présidente du FN.
"Incontestablement, il n’entend rien changer de ce qui se passe depuis 30 ans dans notre pays. On est toujours sur une politique de laxisme à l’égard de l’insécurité, de la délinquance et de la criminalité, qu’on essaye de cacher alors qu’elle explose et que les centaines de milliers de victimes sont réduites au silence", a-t-elle encore attaqué.
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