Premier tour des élections municipales: le jour d'après

Si l'abstention a marqué un nouveau record dimanche lors du premier tour, les résultats connus montrent une poussée réelle du Front national, un avantage pour l'UMP et un désaveu pour la gauche gouvernementale.
>> Ce live est maintenant terminé. Les tractactations se poursuivent dans la plupart des villes, comme à Marseille ou Paris. La limite de dépôt des listes pour le second tour est fixée à mardi, 18 heures.
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Néanmoins, Marine Le Pen, "pas sectaire", a indiqué que dans des "cas particuliers, pour des candidats Divers droite, Divers gauche, ou sans étiquette par exemple", il sera possible de "faire un bout de chemin ensemble". Pour cela, il faudra respecter certaines règles, a indiqué la dirigeante frontiste : "il y a une charte du Rassemblement Bleu Marine. Il faudra s’adapter". Interrogée sur l’action future du ou des maires FN, Marine Le Pen a assuré que le projet serait basé sur des "économies", voire des baisses d’impôts. Mais les économies en question "ne se feront pas sur le dos des habitants", mais plutôt par "la baisse des subventions à des associations communautaires", ou encore aux "dépenses de communication délirantes". 20h20 - Pas de front républicain à Béziers. Le candidat socialiste Jean-Michel Du Plaa, qui a réalisé 18,9%, a en effet décidé de se maintenir au second tour après une fusion des listes PS et Front de gauche, selon les informations de BFMTV.
20h00 - "Il y a une sorte de corrélation entre le PS et le FN", selon Jean-Pierre Raffarin (UMP), au micro de BFMTV. "Qu’est ce qui crée le FN ? C’est le mécontentement, c’est le fait qu’on ne tienne pas les promesses", a assuré l'ancien Premier ministre. "Voter socialiste aujourd’hui cela veut dire favoriser le FN (…) Ce vote FN c’est un vote antisocialiste (…) La bonne réponse contre le socialisme c’est l’UMP".
19h45 - A Marseille, Diouf ne souhaite pas s'allier à Mennucci. Le candidat sans étiquette, qui a réalisé un score de près de 6% au premier tour, a confié à un journaliste de BFMTV que "se rallier aujourd'hui, c'est prendre le risque de se discréditer pour l avenir (...) Siéger de façon ultra minoritaire ne servira a rien". L'ancien président de l'OM ne donne donc pas de consigne de vote, recommandant à ses électeurs de "voter selon leurs conscience".
19h20 - "On a entendu le message des électeurs", a assuré Harlem Désir au micro de BFMTV. Le Premier secrétaire du PS a notamment mis le mauvais résultat de la gauche sur le compte de la "souffrance sociale". "Le pays est éreinté par la crise", a-t-il dit, appelant "l'ensemble de la gauche" à se rassembler.En outre, il a réaffirmé la position socialiste vis-à-vis du FN: "notre position est claire : quand il y a un risque qu’une ville soit dirigée par l’extrême droite –on sait ce que ça a donné, on se souvient de Toulon, de Marignane, de Vitrolles- nous ne pouvons pas accepter ce risque". 19h10 - François Léotard appelle au rassemblement républicain à Fréjus, où le Front national est arrivé en tête avec 40% des voix. "Ca me touche, car cette ville n’a jamais été dans cet esprit là, cet esprit de refus des autres", a déclaré l'ancien ministre et maire de Fréjus sur BFMTV.
Il a néanmoins laissé paraître une forme de fatalisme, alors que les négociations sont toujours bloquées en vue d'une union: "c’est comme une catastrophe annoncée, nous voyons le déraillement en direct. Nous n’arriverons probablement pas à dépasser le Front national dimanche prochain". 18h50 - A Saint-Etienne, le maire sortant Maurice Vincent (PS), en position délicate, et la tête de liste Europe Ecologie Les Verts, Olivier Longeon, ont annoncé lundi une fusion de leurs listes pour le second tour.
Le sénateur-maire de Saint-Etienne, dont la liste PS-PCF-MRG est arrivé en 2ème position dimanche (avec 31,34% des voix contre 36,74% des voix pour l'UMP-UDI Gaël Perdriau), a annoncé lors d'une conférence de presse que "cette fusion allait dans le sens d'un rassemblement de toute la gauche". 18h35 - A Strasbourg, l'ancienne maire UMP Fabienne Keller a officialisé la fusion de sa liste avec celle de l'UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un accord en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.
La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l'UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.
18h15 - Les listes qui ne se retireraient pas en cas de menace FN n'auront pas l'investiture du PS, a fait savoir David Assouline, le porte-parole du parti. "Nous avons appelé (...) à ce qu'il y ait un engagement fort des socialistes pour qu'à aucun moment, il (ne) puisse y avoir une ville qui passe au FN (...) Ce qui nécessite un appel au retrait des listes socialistes quand ce danger est en place. Si des listes veulent prendre localement ce risque, eh bien, elles n'auront pas l'investiture du Parti socialiste", a-t-il déclaré.
18h00 - A Valence, le PS et EELV, qui ont respectivement obtenu 31,76% et 11,13% des voix au premier tour, ont annoncé lundi avoir fusionné leurs listes pour dimanche prochain.
Cet accord engendrera donc une triangulaire pour le second tour dans la capitale Drômoise, puisque la liste FN conduite par Richard Fritz a obtenu 11,06% au premier tour.
17h20 - A Toulouse, le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts ont annoncé la fusion de leurs listes. Le maire PS sortant Pierre Cohen a en effet été distancé par son prédécesseur UMP Jean-Luc Moudenc au premier tour. Pierre Cohen, crédité de 32,26% des suffrages contre 38,19% à Jean-Luc Moudenc, s'est résolu un "accord de fusion de listes qui reprend les propositions faites il y a deux mois", donc à offrir huit positions éligibles aux écologistes.
16h20 - Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a appelé mardi à "la fusion des listes de gauche" pour "barrer la route à toute élection de maires FN".
"Nous appelons à travailler dans toutes les villes de France au rassemblement de toutes les forces de gauche et à la fusion des listes de gauche pour battre la droite qui risque d'être la première bénéficiaire de cette situation et pour barrer la route à l'élection de tout nouveau maire du Front national", a-t-il déclaré lors d'un point presse.
16h05 - A Marseille, Patrick Mennucci annonce la fusion des listes PS et Front de gauche en vue du second tour, comme nous l'apprend l'envoyé spécial de BFMTV, Adrien Gindre.
Mennucci annonce la fusion des listes PS et Front de Gauche à Marseille #Marseille #municipales cc @BFMTV http://t.co/FCeM8My8ia
— Adrien Gindre (@agindre) 24 Mars 2014
15h59 - Jean Glavany avait annoncé la déroute. Le député socialiste et ancien ministre a affiché son inquiétude au lendemain du premier tour des élections municipales. "L'électorat de gauche va s'abstenir, annonçais-je ... et il s'est abstenu. Parce qu'il est de gauche et ne vote donc pas à droite. Mais parce qu'il est mécontent de la gauche qui gouverne et voulait lui mettre une taloche. Ca, c'est fait." 15h55 - François Léotard: le "ni-ni" est une impasse. Le FN en tête à Fréjus, voilà qui ne satisfait pas François Léotard. L'ancien ministre de la Défense refuse la stratégie du "ni-ni" mise en place par l'UMP, qu'il qualifie d'"impasse". Dans Var Matin, celui qui a longtemps été maire de Fréjus veut que "des conseils locaux de citoyens libres" se développent "dans toute la France", afin de faire face au FN car "l’extrême droite française s’appuie sur la peur, le repli sur soi, le mépris d’une culture sur le monde". 15h40 - "Double raclée" pour le PS selon Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon tient actuellement une conférence de presse, relayée sur le compte Twitter du Parti de gauche. L'ancien candidat à l'élection présidentielle estime que le scrutin de dimanche a donné lieu à une "double raclée" pour le PS: il a évoqué l'"absentation" puis ensuite les "résultats". Le co-président du Front de gauche menace la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, accusée d'avoir reçu les représentants de son parti dans un "placard à balais": "Le message (...) est qu'elle n'a pas besoin de nos électeurs. Nos électeurs en tiendront compte."
"C'est une double raclée pour le #PS : d'abord, l'abstention ; ensuite, les résultats." @JLMelenchon #Municipales2014 #Municipales
— Parti de Gauche (PG) (@LePG) 24 Mars 2014
DIRECT. Municipales : le Festival d'Avignon quittera la ville si le FN passe. Chantage ignoble d'un système aux abois http://t.co/ho5LP2ekHU
— Louis Aliot (@louis_aliot) 24 Mars 2014
14h15 - Si le FN passe à Avignon, le célèbre festival n'aurait "aucune autre solution" que de "partir", a assuré lundi son directeur, Olivier Py. "Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front National. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu'il faudrait partir. Il n'y aurait aucune autre solution", a-t-il déclaré sur France Info.
14h10 - Paul-Marie Coûteaux, président de Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel) et candidat FN-Rassemblement Bleu Marine (RBM) dans le 6ème arrondissement de Paris, appelle à faire barrage à Anne Hidalgo au second tour. Il souhaite néanmoins que Nathalie Kosciusco-Morizet fasse un geste en direction de Marine Le Pen. "Elle n'a qu'à trouver les mots", a-t-il déclaré à l'agence Reuters.
13h49 - L'UDI demande des retraits PS et UMP dans plusieurs villes pour contrer le FN.
12h20 - "Front républicain" à Fréjus. Dans cette ville du Var où David Rachline, le candidat FN, est arrivé largement en tête, les deux listes de droite et celle de gauche auraient décidé de s'unir, assure L'Express lundi. L'union se ferait derrière Jean-Claude Tosello "figure consensuelle de la politique" et colistier de l'UMP Philippe Mougin, explique l'hebdomadaire.
12h10 - Retrait des listes PS à Saint-Gilles et Tarascon. "Le FN est le parti de la régression, sans solutions", a aussi assuré Harlem Désir alors que le parti dirigé par Marine Le Pen a connu forte progression et devrait maintenir "315 candidats" lors du second tour. Par conséquent, les listes PS seront retirées à Tarascon et à Saint-Gilles (face à Gilbert Collard), a-t-il annoncé.
Dans la première ville, le PS n'avait pourtant réalisé que 6,43% au premier tour et n'était donc pas en mesure de se maintenir. 12h00 - Accord PS, EELV et PC pour le 2e tour. Harlem Désir a affirmé que le PS et ses alliés EELV et PC ont décidé le "rassemblement le plus large". Cette décision a été prise à l'issue d'une rencontre dimanche soir entre trois délégations de chacun de ces partis, au siège du PS. "Dimanche prochain, mobilisez-vous pour vos maires de gauche", a-t-il aussi demandé à l'instar de Najat Vallaud-Belkacem et de Bruno Le Roux qui avaient sensiblement tenu un discours identique plus tôt dans la journée.
Le Parti socialiste tiendra son bureau national (exécutif du parti) à 16 heures pour "discuter des leçons du premier tour".
11h50 - Alain Juppé veut "incarner une autre politique".
11h35 - Marion Maréchal-Le Pen: "Pour un premier tour, c'est une belle réussite"
RT @OlivierGeay Triomphe modeste à #Levallois. #Balkany pic.twitter.com/BSyzwXlLHe
— Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) 24 Mars 2014
11h - Xavière Tiberi s'en prend à François Fillon. Son Dominique, maire sortant du 5e arrondissement de Paris, a terminé troisième du premier tour dimanche. Mais l'épouse de l'ancien maire de Paris a déjà trouvé le responsable en la personne de François Fillon, venu soutenir la candidate Florence Berthout, alignée sur la liste de Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Fillon, c’est l’horreur intégrale, un traître absolu. Jean [Tiberi] l’a assis sur un tas d’or. Je lui avais dit de ne pas lui faire confiance, rapporte lundi le Journal du Dimanche. Personnellement, je n’ai pas voté pour lui. Des amis sarthois m’avaient assuré qu’il était nul." 10h30 - Le voyage de François Hollande à Brive a coûté 9.200 euros. Le président de la République a été voter à Tulle, son fief corrézien. Selon Le Parisien, ce voyage en Falcon de la République a couté 9.200 euros. 10h20 - Le FN veut puiser chez "les abstentionnistes". Le vice-président du Front National, Louis Aliot, arrivé en tête du premier tour des municipales à Perpignan, a estimé lundi disposer de réserves de voix chez "les abstentionnistes" pour le second tour. "Je pense que très clairement, c'est dans les abstentionnistes" que le FN a des réserves de voix, a-t-il déclaré sur France Info. 10h - Certaines personnalités politiques ont été (ré)élues dès le premier tour des élections municipales, tel Alain Juppé, plébiscité à Bordeaux. Pour d'autres, il faudra attendre les résultats du second tour, le 30 mars prochain. BFMTV.com fait le point.
Les discussions entre le PS et le PG sont en revanche "au point mort", selon Sylvie Aebischer, la directrice de campagne de la candidate PG à la mairie de Paris Danielle Simonnet.
"Mon premier geste sera de baisser les impôts locaux", a affirmé Steeve Briois.
Briois ne cesse de saluer dans les médias le travail de Jacques Bompard, député ex FN, Ligue du sud, réélu maire d'Orange
— Pauline de St Remy (@PauSR) 24 Mars 2014
9h10 - "Nous pouvons mobiliser les forces de gauche". La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a reconnu sur BFMTV qu'il n'y a "pas que de bonnes nouvelles ce matin" mais que "nous ne sommes "qu'au lendemain du premier tour. Je crois que nous pouvons mobiliser les forces de gauche". "Regardez le bilan de votre maire, a-t-elle demandé. Les maires de gauche ont tous d'excellents bilans".
Najat Vallaud-Belkacem a aussi assuré que le bénéfice des réformes entamées par le gouvernement "allait se faire sentir. Nous devons tenir le cap fixé".
Le président du parti d'oppostion a aussi estimé que "l'UMP est en train de renaître, après deux années difficiles".
Le chef de file des députés PS a fustigé la "gestion Front national que l'on a vue toutes ces dernières années", dénonçant "prébendes, népotisme, stigmatisation, fermeture des structures qui sont les structures qui font vivre les villes, mise au rencart des politiques culturelles".
8h40 - Les enjeux du second tour parti par parti. Désaveu du PS, succès pour l'UMP, poussée du FN... Quelle stratégie adopter, et que peuvent-ils espérer au second tour? BFMTV.com fait le point. 8h30 - Patrick Mennucci a appelé Samia Ghali. La candidat PS, en difficulté au lendemain du premier tour, a demandé à son ancienne rivale lors de la primaire de retirer ses propos selon lesquels la gauche aurait déjà perdu à Marseille. Des propos qu'elle n'a pas réitéré sur BFMTV ce lundi matin. 8h20 - "Je ne suis pas l'incarnation de la défaite". Patrick Mennucci croit encore en la victoire à Marseille. "Quand on cumule mes voix avec le Front de gauche et avec monsieur Diouf, nous sommes en mesure de prendre cinq secteurs", a-t-il assuré alors qu'aucun accord n'a été trouvé pour le moment. "J'entends la sanction du gouvernement au premier tour, elle a été comprise, mais au second tour il faut sanctionner Gaudin qui a été un mauvais maire de Marseille", a expliqué le député PS.
"Je suis mobilisé avec mes équipes pour transformer une défaite annoncée en victoire surprise". 8h15 - "Ne sacrifiez pas les maires". Claude Bartolone, le président PS de l'Assemblée Nationale, a appelé sur RTL les électeurs à "ne pas sacrifier" les municipalités de gauche "qui ont fait le travail" et a prôné un "barrage" des républicains "pour qu'il n'y ait pas d'autres maires Front national."
8h10 - "315 seconds tours pour le FN". Marine Le Pen a assuré que la bipolarisation de la vie politique avait "volé en éclats" la veille avec les succès de sa formation aux premier tour des municipales. Interrogée par RMC sur ses consignes de vote, elle a redit que "lorsque nous sommes au second tour, nous nous maintenons au second tour [...] Nous serons présents dans 315 seconds tours et il n'y aura aucun accord à une ou deux exceptions".
Marine Le Pen a également promis de "baisser les impôts" dans toutes les mairies FN.
Par ailleurs, selon Le Monde, le FN sera en mesure de se maintenir dans 229 villes. 8h05 - Des larmes à Hénin-Beaumont. Dans cette ville du Pas-de-Calais où Marine Le Pen s'est implantée il y a une dizaine d'années, Steeve Briois, âgé de 41 ans, a créé la surprise en étant élu dès le premier tour, aux dépens du maire sortant, le divers gauche Eugene Binaisse. Reportage au QG du candidat victorieux.
7h35 - "Une sévère défaite". Le porte-parole du PS Thierry Mandon n'a pas tergiversé lundi sur BFMTV. "C'est une sévère défaite pour nous, a-t-il débuté avant de s'émouvoir des "21 millions de Français qui ont préféré rester chez eux, c'est une grève du vote. Le gouvernement et la classe politique ont des raisons de réfélchir". 7h20 - Le Front national se réunit ce lundi à 14 heures au siège du parti à Nanterre pour décider de la conduite à tenir à la veille du second tour où son parti pourrait provoquer une centaine de triangulaires. "Si il existe quelques accords avec des listes de droite, cela pourrait conduire à des tensions", prévient Thierry Arnaud, éditorialiste politique de BFMTV. 7h15 - Ghali: "La situation est catastrophique" à Marseille. "La situation est catastrophique ce matin à Marseille, a commenté l'ancienne rivale PS de Patrick Mennucci, Samia Ghali sur BFMTV. C'est à l'image de ce qu'il s'est passé dans toute la France mais il faut aujourd'hui rassembler et aller chercher les 43% de personnes qui sont restées chez elles au premier tour dans la ville. On ne peut pas laisser Marseille à la droite et au FN".
Dans la deuxième ville de France Jean-Claude Gaudin obtient 38,8% des voix, le candidat FN Stéphane Ravier 23,2% et le PS Patrick Mennucci 19,8%.
6h25 - ZAPPING - Les éléments de langage de la soirée électorale. "Rien n'est joué… j'appelle au rassemblement et à la mobilisation" étaient les mots utilisés par les socialistes dimanche, au soir du premier tour des élections municipales. A l'UMP, une analyse tournanit en boucle: les résultats sanctionnent l'action du gouvernement.
Le nombre et la liste de ces triangulaires ne seront connus que mardi soir après 18h, date-limite prévue pour le dépôt des candidatures au 2e tour.
A Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet est devant sa rivale Anne Hidalgo mais il semble qu'elle n'est pas pu au premier tour faire la différence dans les stratégiques 12e et 14e arrondissements.
Une possibilité balayée par le président de l'UMP Jean-François Copé - qui préconise le "ni-ni" ou par le candidat, soutenu par FN, Robert Ménard.
Pour le politologue Arnaud Mercier, ce scrutin marque "la réimplantation au niveau locale" du parti fondé par Jean-Marie Le Pen.
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