X. Bertrand sur RMC/BFMTV : « Si Hollande veut une cohabitation, il n'a qu'à appeler Aubry »

Invité de RMC et BFMTV jeudi matin, Xavier Bertrand a critiqué l'action du gouvernement et de François Hollande, sans toutefois souhaiter une dissolution.
« J'ai beau critiquer François Hollande, je souhaite la réussite de la France. L'intérêt général, ça compte. Nous avons un destin collectif ». Invité de RMC et BFMTV jeudi matin, le député-maire UMP Xavier Bertrand a critiqué l'action du gouvernement et de François Hollande, sans toutefois souhaiter une dissolution.
Pour Xavier Bertrand, l'élection de François Hollande est légitime. « Il a été élu, c'était un résultat serré mais il a été élu », a-t-il reconnu. La semaine dernière, Jean-Marc Ayrault avait accusé Christian Jacob de contester la légitimité de François Hollande. En revanche, Xavier Bertrand a assuré qu'il ne souhaitait pas une dissolution, juste un changement de la part de la poltique de François Hollande. S'en pouvoir réprimer une pique : « S'il veut une cohabitation, il n'a qu'à appeler Madame Aubry, il l'aura sa cohabitation ».
Sur la réforme fiscale, le député-maire de Saint-Quentin, voit surtout un coup politique de Matignon : « Le coup de poker de Jean-Marc Ayrault est une manœuvre purement politique. Cette réforme fiscale c’est juste l’avis de décès de l’écotaxe. Mon avis c’est que c’est l’initiative isolée d’un Premier Ministre qui ne fait plus confiance au ministre de Bercy ».
« On ne cumule pas pour cumuler de l'argent »
Puis, interrogé sur le cumul des mandats, Xavier Bertrand a réaffirmé son soutien au cumul. « Le fait d'être maire vous met en prise avec la population comme aucun autre mandat ne vous le permet », a-t-il défendu. Et d'enfoncer le clou. « On ne cumule pas pour cumuler de l'argent comme les Français le pensent ».
Xavier Bertrand a également de nouveau pris ses distances avec la réforme des rythmes scolaires mise en place par le gouvernement. « Cette réforme ne doit pas aboutir à une hausse des impôts. Si Vincent Peillon fait confiance à sa réforme, il n'a qu'à accepter notre proposition du libre-choix des maires », a-t-il souligné.
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