A l'approche des municipales, le FN déploie ses campus de formation

Après Brignoles, le parti de Marine Le Pen espère d’autres victoires et d’autres élus aux municipales. Mais avant, il lui faut surtout des candidats crédibles, pour cela le FN a lancé des campus de formation pour se professionnaliser.
Objectif: apprendre à manier les éléments de langage, la stratégie du Front national, mais aussi à constituer une liste, ou à répondre à la presse locale. "Se montrer irréprochable dans sa conduite, c'est une partie morale importante", estime un des candidats.
600 têtes de liste à former
Au menu des deux jours de formation à huis clos: des cours théoriques, expliquant, par exemple, le fonctionnement d’un conseil municipal, mais aussi pratique pour apprendre à rédiger un tract ou répondre aux médias.
Ces formations express s'avèrent indispensables pour le Front national afin de passer d’une PME familiale à un parti professionnel comme les autres."On a beaucoup de primo-candidats, des gens qui n'ont jamais été candidats de leur vie, bien qu'ils aient beaucoup de compétences et d'envies", explique ainsi Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse. "Mais il faut leur donner les outils pour mener à bien la campagne, la victoire et, après, la gestion de la ville".
Au total, 600 têtes de listes ou colistiers doivent être formés par le Front national en quelques mois, d’ici les municipales en mars.
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